jeudi 20 février 2014

Tabula Smaragdina

La question de la dualité se rapporte à la qualité de la conscience plutôt qu'à une réalité extérieure. 
Pour résumer très grossièrement: si nous pouvons produire en nous de l'énergie 'Amour' (énergie spirituelle dite de compassion, qualité énergétique ignée de vibration rapide), nous générons un état de conscience Unitaire.
Si nous ne générons au contraire que de la peur, ou plus de peur que d'amour nous produisons un état de conscience duel (moi contre les autres, ou les autres contre moi, moi isolé du monde et ressenti comme une entité séparée du reste). 
Cette question est très embrouillée pour beaucoup et difficile à expliquer, il faut un certain nombre de prérequis, notamment sur la structure du monde/structure énergétique qui régit l'ensemble du monde manifesté et non manifesté.

Pour schématiser : le monde non manifesté (monde spirituel subtil incluant les diverses strates de l’astral et les plans supérieurs dits ‘spirituels’, causal, etc., ensemble de notions qu’on peut rapporter au ‘monde des idées’ évoqué par Platon dans sa métaphore bien connue de ‘la caverne’) est par essence unitaire.

Le monde manifesté, du fait de l'existence matérielle (considérée par les spiritualistes comme une projection dense du monde spirituel (« Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. » Hermès Trismégiste – Table d’émeraude) est basé sur la dualité, aussi appelée ‘polarité’ : nord sud, chaud froid, bien mal, etc. Cette polarité est structurelle et ne peut être évitée, puisqu’elle est la condition même de la manifestation.

Dans cette dichotomie entre le haut et le bas on peut aussi dire que ce qui est en haut participe d’un monde non duel et ce qui est en bas d’un monde duel, étant entendu que pour la conscience éveillée la connaissance du non-duel permet de constater et considérer que la dualité apparente du monde n’est pas son état réel et profond, ce qui se traduit souvent par la qualification d’illusion (la notion de Maya des hindouistes-bouddhistes).

L’Homme par sa position centrale, ayant les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, participe donc à la fois d’un monde duel (par son existence matérielle qu’il ressent nettement comme séparée puisque son corps physique l’est) et d’un monde unitaire (par son existence spirituelle qu’ils ressent comme non séparée, puisque son âme est reliée à tout –au monde physique par le biais de son corps, et au monde psychique par ses sens, ses perceptions intérieures).

Toute la question du travail spirituel est donc de faire un travail énergétique qui puisse permettre d'améliorer sa 'vibration' (entendre la qualité ‘unitaire’ de sa propre énergie).
Ce travail dit ‘spirituel’, dit ‘cheminement sur le Sentier’, passe par le dépassement de l’ego (la compréhension du fait que l'identification à l'ego est illusoire, et non sa 'mise à mort' comme on entend dire parfois, ce qui prête à confusion) et de la perception uniquement mentale de soi et du monde dans laquelle l’éducation et le conditionnement social nous ont enfermés.

La méditation, les techniques énergétiques, mènent ainsi à un affinement de la perception et une maîtrise accrue de la faculté d’attention non dirigée et non mentale.
L'apprivoisement du Vide mental, observation de ce qui se passe dans ce vide, est la condition favorisant la prise de conscience de ce qu’on appelle Ombre (émotions refoulées, engrammées, dites parfois mémoires cellulaires, structure réactive du faux-moi, ego ou systèmes de défenses, les 'gardiens du seuil').
Le travail énergétique, par affinement de la qualité vibratoire et de la puissance de l’énergie interne, nettoie tous ces blocs d'énergie stagnants...
Il y a un grand nombre de méthodes de méditation et de travail énergétique. Le Chi Kung, le Reiki, les différents Yoga, visent tous à l’éveil de la Kundalini, le serpent lové à la base de la colonne vertébrale, et qui est une métaphore du travail avec la force sexuelle.

La conservation de l'énergie sexuelle et sa redirection vers l'intérieur est une des clés essentielles du travail intérieur, car (surtout pour les hommes) une bonne partie de l’énergie spirituelle est perdue par l’orgasme génital et il n’en reste jamais assez pour faire un travail intérieur significatif. Il ne s’agit pas de proscrire tout plaisir (c’est le contraire qui se produit : par la maîtrise intérieure des énergies le plaisir sexuel et dans tous les autres domaines de la vie sont amplifiés).
Cette énergie est la matière de base, la matière première du Grand Œuvre alchimique, qui, de plus en plus raffinée, ayant une fréquence vibratoire de plus en plus rapide, nous permet d’amener la conscience dans des régions plus subtiles, cette fameuse conscience Unitaire, et d’opérer des travaux dans ces régions.

Cela peut se faire en dehors de toute compréhension mentale des phénomènes. Chez la plupart des humains dits ‘profanes’, une vie Vertueuse permet d'accéder au Royaume, simplement ils ignorent s'y trouver, ou appellent la félicité ressentie d'un autre nom, et même lui attribuent d'autres causes que spirituelles -et c'est vrai que rien n'est purement spirituel pour un humain incarné ! (Et ces vertueux ignorants ignorent à fortiori toute conceptualisation des processus en œuvre, pouvant même aller jusqu'à nier toute notion religieuse et même spirituelle qu'ils qualifient d'irrationnelles, illusoires, imaginations, etc.)

Mais l’Initié par contre développe, parallèlement au Travail Réel Spirituel, par l’étude des Traditions ésotériques, hermétiques, une compréhension mentale des phénomènes. Cela lui permet de poser des diagnostics sur ce qu’il vit, concevoir une vision théorique de son propre cheminement, et donc de poser également des jalons, persévérer dans les passages douloureux -travail au noir- qui semblent interminables, décourageants, allant jusqu'à faire douter du Chemin. Aussi de prendre des décisions adéquates en ce qui concerne la suite de ce chemin.

Car l’Éveil n’est pas un point d’arrivée ni l’Illumination un état stable ni définitif. Tout reste toujours à conquérir, et ‘Ici et Maintenant’ sont le lieu et le temps pour le faire ; tout ce qui serait figé et immuable serait mort, entropique.
La Vie est un mouvement qui commence perpétuellement, elle est l’Ordre supérieur, solution ultime et idéale à l’entropie du monde matériel manifesté qu’elle a paradoxalement engendré.
 


Photo : Tabula Smaragdina
(tirée du site http://cosmobranche.free.fr/MythesSocietesSecretes.htm)

 

lundi 17 février 2014

Le Chi de la Lune

L'énergie de la lune est très puissante, réelle et substantielle. Assez pour être perceptible sur la peau de façon cénesthésique.
Un jour j'ai fait une expérience de cette perception subtile, pour montrer à ma fille qui était enfant la force de l'énergie de la lumière lunaire.

 Nous étions sur un petit chemin de campagne, illuminés par la pleine lune.
J'ai mis un bandeau sur les yeux et lui ai dit : "je te dirai quand je ne sens plus la présence de la lumière sur mon front, ce sera alors qu'un nuage est passé devant la lune".

Comme il y avait du vent ce soir là, il y eut plusieurs moments où la lumière de la lune fut voilée, et ma fille confirma que j'avais dit exactement à quels moments la lumière venait et repartait.

(Dessin au feutre tom raggs)

dimanche 16 février 2014

L’homme a trois têtes


L’Homme est « tricéphale », il possède trois ‘cerveaux’, non pas physiques, mais sur un plan subtil, de par la configuration de ses centres d’énergie.
Je distingue trois sortes de mentaux, d'émotionnels et d’expression physique.
Il est facile de constater, par exemple, que la forme que prend la pensée qui se rapporte à la sphère spirituelle, bien que de même nature mentale que la pensée se rapportant à la sphère matérielle, obéit à une logique tout à fait différente.
On peut voir aussi qu'obéir à une logique matérielle pour décrire des phénomènes spirituels, et vice versa, conduit à des contresens ou des amalgames, bref des incompréhensions qui sont d'autant plus insidieuses et dangereuses qu'elles passent inaperçues de ceux qui mélangent les différents plans mentaux dans un même raisonnement ou une même réflexion sur un sujet donné. (Car un sujet donné appartient nécessairement à une des trois sphères que je définis ainsi : la sphère céleste, la sphère moyenne ou humaine, et la sphère terrestre, matérielle ou inférieure.)

Évidemment dans la vie les 3 plans sont simultanément présents et interconnectés ce qui fait qu’on a l’impression qu’il s’agit d’une seule chose, mais en observant on voit les strates et la façon dont ces strates de complètent, s’interpénètrent et/ou s’opposent.
Oui, la science possède sa propre méthodologie qui est inapplicable à l'étude de la sphère spirituelle, (c'est pourtant ce qu'essaient de faire constamment les gens qui ne voient pas l'incongruité et l'inefficacité de procéder ainsi).
Oui, l'ésotérisme, les sciences hermétiques, possèdent une méthodologie différente, basée sur l'expérience intérieure et non l'observation extérieure et le calcul rationnel fait à partir de là.

Dans l'exploration intérieure on part de l'observation subjective, aucune mathématique n'est nécessaire. Les lois spirituelles qu'on en tire sont différentes des lois matérielles. C’est ainsi. 
Appliquer les lois spirituelles à la matière est la magie, c'est très difficile car ce n'est pas l'outil adapté à la matière, mais on peut y arriver. De même on peut 'scientiser' de façon relative le monde de l'esprit, on y arrive, mais ce n'est pas adapté, c'est difficile également, et le résultat n'est pas du tout évident. C’est mon point de vue: je l'expose et n'oblige personne à le croire sur parole, mais à le vérifier, par l’observation de l’interaction des énergies aux différents étages du corps.

La preuve la plus flagrante de l'inefficacité de la pensée rationnelle pour décrire et mener à l'expérience spirituelle est l'existence des églises, et autres ordres initiatiques. Ils sont d'une relative inefficacité puisque personne, en suivant uniquement des préceptes mentaux, ne peut voir le Principe s'il n'y est pas prêt. Pour la raison principale qu'au lieu d'observer, il s'en fait une idée mentale et ensuite part à la recherche de cette idée.
Un long apprentissage de l’usage de l’observation silencieuse, du nettoyage des blocages énergétiques qui déforment et agitent le mental, etc., est donc nécessaire, avant de pouvoir rester seulement en silence le temps suffisant pour ‘voyager’ vers la profondeur de l’esprit, et de pouvoir acquérir une finesse suffisante d’observation.

Le plan physique du mental divin est la parole, le plan physique du mental moyen est l'action en don, la création, le plan physique du mental terrestre est la procréation et l'appropriation des biens et de moyens de survie, de plaisirs.
L’extase est l'émotionnel supérieur (Agapè), l'amour l'émotionnel moyen (Philia), et le plaisir corporel l'émotionnel inférieur (Eros).
Là est la pureté des plans.
On pourrait affiner encore davantage comme l'a fait Jean-Yves Leloup dans sa classification intéressante des états amoureux :
L'échelle des états amoureux (par JY Leloup).

Ensuite, c'est vrai, les plans peuvent se mélanger entre eux, ce qui complique tout.
Par exemple : parlez de Dieu avec un émotionnel terrestre qui sous tend vos paroles, et vous n'allez raconter que des sornettes. Parlez de politique avec un émotionnel extatique, vous n'y parviendrez pas non plus.
C’est pourquoi je prétends qu'il faut rester au niveau où on discute et ne pas mélanger les plans, si du moins on veut affiner et approfondir une analyse et ne pas partir dans tous les sens, ce qui est le propre de la discussion mondaine, mais pas de ce qu’on appelle la pensée réelle et efficiente.

Si on parle de Dieu, il faut parler à partir du Principe (avec un émotionnel d'extase –ou de souvenir de l’extase, ce qui est suffisant, et quasiment la même chose, puisque dans la sphère supérieure il y a peu de différence entre le souvenir et la chose-, se souvenir de l’extase donc du Principe, ramène immédiatement à la vision et au ressenti de celui-ci).
Ceux qui n'ont pas d'expérience directe suffisante de cela ne peuvent en parler, ce qu'ils racontent est faux, ne se base pas sur un souvenir d’extase, de même nature que l’extase, mais sur des idées la plupart du temps non autoréférentes, glanées dans des lectures, donc reportant l’autorité et l’authenticité en dehors de soi, ce qui n’est pas d’une grande pertinence. Ils ne peuvent convaincre que d'autres aveugles qui ne voient pas et ne ressentent pas non plus directement de quoi il est question.

Photo : Cerbère, chien à trois têtes, dans la mythologie grecque.

jeudi 13 février 2014

Fleur et Parfum (l'ego et le Divin)

J'ai toujours ressenti que le divin n'était pas une personne en son 'centre' impersonnel transcendant.
Je voudrais essayer de dissiper un malentendu qu'on observe souvent chez les propagateurs de ce qui est appelé quelque part le "néo-advaïta" (Eckart Tolle en est l'exemple parfait comme continuateur de la pensée de Krishnamurti, du bouddhisme Chan dont ce dernier s'inspirait, etc.)

L'ego, la mort de l'ego, l'anéantissement de l'être dans le divin, est mal compris -je dirais compris à la mode de la pensée matérialiste et non sur un mode spirituel-.
Une phrase dite par Jean-Yves Leloup l'exprime parfaitement. Cette phrase est : "ce n'est pas la peine de casser une cruche pour savoir qu'elle contient une Source".
Tout est dit -et JYL exprime cela aussi en parlant des 'défauts des saints', et du fait que ce sont des personnes imparfaites, mais qui témoignent de la Présence en eux du Parfait.
L'ego n'a pas à mourir dans le sens où la forme n'a pas à être détruite; nous n'avons pas à renoncer à notre personne  manifestée, pour nous faire témoins-acteurs de la présence en nous du Principe.
Notre forme manifestée continue d'exister, mais c'est l'identification de l'ego à elle qui a cessé.

Simplement, par moments, peut-être la moitié, les 3/4, les 9/10 du temps, nous avons à nous oublier en tant que présence pour devenir Présence. 

Mais une fois la conscience établie en la Présence, le fait d'assumer notre présence (et ses impératifs vitaux) ne change en rien le fait que l'illusion soit morte. L'illusion et pas nous. L'identification à notre ego, pas notre ego qui n'est que la partie non matérielle (mais bien réelle et nécessaire) de notre être matériel.
Alors à ce moment la fleur 'devient son parfum' et l'essence parle plus fort que la forme extérieure. 

Le fait que notre perception d'elle ait permis cette transcendance de la fleur  n'a pas fait disparaitre son être physique.
C'est seulement notre conscience qui a voyagé plus loin que l'aspect manifesté (et ce faisant en a révélé l'aspect irréel et illusoire) pour atteindre à l'être même : l'essence de la fleur, son parfum, son âme.
 

Ainsi en va-t-il de nous, et de notre 'êtreté'.
Pour reprendre de nouveau l'image du point vide qui rayonne, point ne pouvant être connu que par son rayonnement qui, lui, étant manifesté, témoigne de la Réalité du Vide rayonnant qui l'a fait naître : nous devenons Personne, être Réel, au moment où notre conscience atteint le point vide central, et le distingue comme étant notre Source personnelle par laquelle s'infuse en nous le Principe.
Nous percevons que la vie nous est infusée depuis là, et même mieux : que tout ce qui nous constitue  et n'est que la projection du point vide n'est pas vivant, ne nous contient pas en tant qu'êtres; et qu'en conséquence l'Essence de notre être personnel se trouve en la Source, en un Vide impersonnel.

Photo : Maurice Utrillo 1883-1955, Fleurs dans une cruche.
Jean Yves Leloup "Dieu en tant que personne".

lundi 10 février 2014

LA GUÉRISON SPIRITUELLE

Message pour ceux qui veulent guérir.
Le véritable agent de guérison est la FOI. 
Quelle foi ? La foi en quoi ? 
Toute la question est là !
Doit on croire en des dieux ? en la sacrosainte Lumière ? en la médecine des charlatans marchands de chimie, qui ont intérêt à ce que tu restes malade ? Croire en la guérison tout simplement ?
Si ces croyances ne sont que des idées de plus, un jeu mental sans substance et sans efficacité, et non une énergie réelle, cela ne serait pas d'une grande utilité je le crains.

Qu'est ce que la Foi ?

La santé est l’état naturel de l’être, et résulte du simple fait d’être vivant et du simple fait de ne point chérir secrètement l’idée de maladie tout en prétendant vouloir guérir.
Tous ceux qui vont répétant que certaines maladies sont impossibles à guérir sont des hypnotiseurs en cheville avec les marchands de bonbons. Et s’ils sont sincères ce sont de dangereux ignorants qui propagent des idées erronées parce qu’ils n’ont pas foi en la Vie.
Le voir et le comprendre, c’est savoir désormais qu’on peut se soustraire à cet hypnotisme destructeur, et qu’on peut retrouver la Vraie Foi.
La Vraie Foi n’est pas d’espérer une hypothétique rémission tout en rampant devant les médecins qui eux-mêmes rampent devant leur Ordre, car ils craignent de se voir interdire de travailler.
La Vraie Foi est de SAVOIR qu’on va guérir car l’idée de maladie est un mensonge, une marotte de l'ego qui a peur de disparaître, et que la puissance créatrice de la pensée rend réel. 

La Vraie Foi est de savoir que cette vérité toute simple en détruisant le mensonge détruit la maladie, la rend inutile, car la leçon est comprise.

La maladie est un concept commode : à chaque maladie un traitement, ça fait beaucoup de traitements au lieu d'un seul : la Vraie Foi. Maintenant les labos inventent les médicaments et ensuite la maladie qui va avec.
La maladie de l'ignorance de soi est comme une lutte permanente pour ne pas guérir, ne pas être en bonne santé. Abandonnez cette lutte factice et comprenez que cet adversaire illusoire se nourrit de l'énergie que vous lui donnez en luttant contre lui.
Abandonner la lutte factice contre la mort, c'est s'abandonner à la Vie.
Le doute n'est qu'une foi inversée et destructrice, c'est lui qui permet à la maladie de se maintenir, car il y a souvent des avantages cachés à celle-ci, que le doute de la guérison entretient.

Quand on SAIT cela, on se réapproprie la puissance de son propre esprit et ne craint plus la maladie.
On éprouve de la joie, de la reconnaissance, et la joie nous guérit car elle est une énergie réelle et agissante.
La spiritualité a été diabolisée par la chasse aux sectes, et prôner la guérison spirituelle, qui est une chose réelle, de nombreux témoignages le montrent, est considéré comme "exercice illégal de la médecine".
Depuis quand la Vérité a-t-elle besoin de la loi pour être vraie ?
C’est le mensonge qui en a besoin, car il n’a aucune légitimité réelle. C'est à dire morale.

P
uissent tous les désespérés, face aux pathologies lourdes, se réveiller de ce rêve funeste et oser enfin éclater et faire craquer le masque sclérosant du mensonge institutionnalisé.
Alors peut-être que le miracle se produira pour eux.
C'est tout ce que je souhaite. 


commentaires à l'article sur facebook 

dimanche 9 février 2014

tom raggs is singing "Water Of Love" (Dire Straits)


C'est juste une petite répétition, comme il y a pas trop d'erreurs (elles ne se voient pas trop hihi), je la mets en ligne !
Cette chanson m'est chère, il y est question de chercher l'eau de l'Amour (et de l'amour), je la dédie particulièrement à mes Amis de la Source...
Pardon pour la mauvaise qualité de son et d'image, c'est enregistré sur mon petit téléphone Samsung à deux pixels !

Le fruit du Pêcher

Salade de fruits

Souvent le péché donne la pêche, 
et la banane qui va avec ! 
Mais Eve croqua dans une pomme...
ce n'est pourtant pas le fruit du pêcher.
Moralité : 

on se fiche de notre poire !
 


mercredi 5 février 2014

La masturbation : une voie spirituelle?



Un titre un peu provoc, mais dans le cadre d’une vision énergétique de l’activité sexuelle, et de pratique du chi kung, et de ce qui a été appelé quelque part le ‘Kung Fu séminal’ cela peut se comprendre et c’est l’objet du présent article.
Dans le travail taoïste (ou hindou ou autres) sur l'énergie sexuelle, la pratique solo est basique, dans la mesure ou celle-ci est (avant d'être un échange d'énergie physique, émotionnelle, spirituelle avec une autre personne) un rapport à soi-même largement conditionné par l'état du système individuel d'énergie (présence ou non de blocages, ouvertures plus ou moins effective des chakras et des canaux ou méridiens énergétiques, etc.)
Elle permet donc d'amorcer le travail (je parle surtout pour un homme, par expérience personnelle, évidemment mais, malgré des différences, le travail féminin possède de grandes similitudes) de canalisation du Jing vers le haut.
Ce travail, nommé ‘grande aspiration’ (le lien avec la fonction respiratoire est évoqué dans cette appellation), commence tout d'abord à froid (donc de façon non masturbatoire), et ensuite en stimulant l'énergie par des massages physiques de façon à la réchauffer, en augmenter donc la pression et ainsi la rendre plus explosive, telle qu'elle sera lorsqu'un ou une partenaire viendra en interaction avec.


Dépendances


Le danger de la pratique solo est de trop s'y attacher et de s'en servir comme d'un moyen pour éviter des relations véritables (quelques soient les raisons invoquées et qui peuvent nous sembler parfaitement légitimes, comme par exemple de préserver des relations de couple). Cela ferait du travail solitaire une technique de fuite, et en ferait de fait un prolongement des systèmes de défense. Car on ne doit pas oublier que la sexualité exotérique est souvent une échappatoire aux tensions, et donc en réalité c’est une technique énergétique d’évitement de notre monde émotionnel, lequel doit, dans une démarche spirituelle, être affronté, du moins conscientisé (c’est une bonne part de ce qu’on nomme le travail sur les ‘mémoires cellulaires’, et que j’appelle ‘engrammes’).
Un autre danger est de relier la réaction énergétique avec le plan mental (culture des fantasmes sexuels), et de générer une ‘sexualité de Pavlov’, en créant des réflexes conditionnés étranglant l'énergie, et la maintenant dans un mode de fonctionnement sous dépendance du mental, et ne permettant pas d'accéder à une ouverture spirituelle...
C'est sur ce tableau que la pornographie joue : la dépendance à des images. Il s'agit dans ce cas d'une intoxication psycho-physiologique, qui tend à mécaniser la réponse sexuelle.
Le porno détruit des couples et des familles lorsqu'il est utilisé de façon compulsive, ainsi. Je le sais pour en avoir constaté et suivi bien des cas dans le cadre de relations d’aide à des personnes souffrant de cette addiction particulière.
Plus généralement la dépendance affective, à des produits toxiques comme l'alcool, le tabac ou d'autres drogues, le sucre, la viande, et autres excitants, à des comportements incontrôlés divers (jeux vidéos, porno, fréquentation "d'escort", utilisation de Skype de façon à partager des jeux sexuels à distance, etc.) sont souvent le symptôme (dans la mesure de l’irrépressibilité du comportement) d'une coupure d'avec sa propre essence, ce qui crée le fait qu'on recherche son bonheur à l'extérieur dans des dépendances, au lieu de le trouver en soi, ce qui serait autrement plus satisfaisant...
La lutte contre toutes sortes de dépendances (y compris sexuelles donc) fait partie de la 'recherche de l'éveil' et de l'autonomie spirituelle (c’est disons la première partie du travail, comme de s’extirper de la gadoue, mais ensuite il faut procéder à un nettoyage !)
L’autonomie spirituelle, que j’appelle aussi autoréférence est seule garantie réellement satisfaisante de bonheur...
Les dépendances sont donc les symptômes de cette maladie spirituelle très répandue, et qui touche l’immense majorité des gens : le manque de « connexion à sa propre Source ». (Métaphore pour désigner une bonne harmonie intérieure, et le fait de générer du plaisir en soi, de par une pratique spirituelle -qu'elle soit consciente et voulue, retrouvée, travaillée, ou spontanée involontaire et naturelle-).



Rôle du mental et des fantasmes


Il me semble que, comme dans la pratique de la méditation, le mental n'est pas réellement nécessaire à l'échange dans le cadre d'une relation 'tantrique'.
Il existe des personnes qui ont besoin de scénarios bien précis par exemple pour 'prendre leur pied', c'est leur droit, mais je me demande en quoi des réactions aussi stéréotypées, maintenant l'attention au niveau de l'ego et ses attachements à des situations bien particulières, peut permettre d'accéder à une quelconque extase ? Je n’affirmerai rien n’ayant aucune expérience dans le domaine du SM !
Bien sûr c'est difficile de prétendre que le mental est totalement absent de toute pratique sexuelle (surtout si elle se passe en solo, où quasi inévitablement la part donnée à l’imaginaire est grande). On peut se dire avec raison que, dans la mesure où le cerveau traite les images qu'il a en face lui (réelles ou virtuelles, le corps ne fait aucune différence), on projette presque irrésistiblement ses propres interprétations et idéalisations.


Travail sur l’énergie ‘Orgasmique’


On n'apprend pas la ‘poussée orgasmique’ qui est un phénomène involontaire, de nature énergétique donc structurelle, mais on apprend à la canaliser différemment, la diriger vers l'intérieur au lieu de l'expulser vers le partenaire ou dans le vide s'il n'y a personne.
Ayant appris à ne pas expulser l'énergie, on se retrouve dans la situation d'avoir un désir quasi illimité, qui ne faiblit jamais puisque le désir n'est en réalité que la conscience, la conservation et l'action du Jing.
On peut donc dire que la solution à la lassitude sexuelle pour les couples de longue durée, se trouve dans cette économie et gestion de l’énergie-désir. Le corollaire à cette solution est que le désir ainsi entretenu, peut ne pas se limiter aux frontières étroites du couple, ce qui peut nous amener à travailler sur la notion de possession et ses jalousies, peurs et manipulations !
Il faut savoir ce qu’on veut, on ne peut grandir en conscience sans faire exploser certaines limitations. Je ne prône pas l’échangisme ou la multiplication des partenaires, car l’agrandissement de conscience mène en général à une désexualisation de l’amour. Plus on aime tout le monde, plus on se rend compte que cet amour ne peut pas s’exprimer de manière physique, c’est évident.
La compassion n’attend rien en échange et surtout pas des gratifications sexuelles. Cependant nous ne sommes pas de purs esprits et donc les attirances peuvent demeurer vives à l’étage au dessous, et donc demander à être gérées avec souplesse, volonté, et sans attachements exagérés.

Échanges d’énergie entre partenaires  

En ce qui concerne l'échange des énergies, il y a deux niveaux : 
  • le niveau grossier, génital, ou l’orgasme consiste à expulser de soi les énergies et non les contrôler pour en partager l’essence vibratoire. Il ne s’agit pas ici d’échange, car chacun évacue sa propre tension, sans profiter réellement des énergies subtiles de l’autre.
  • Le niveau subtil, vibratoire, ou l’échange ne se fait pas sur un vidage émotionnel, ou des glandes, donc d’une grande quantité d’énergie physique, mais dans l’interaction entres des vibrations, sans se démettre de son Jing.


Si dans une relation un des deux se trouve dans une recherche de plaisir physique et d'orgasme génital (niveau ‘grossier’), et que l'autre redirige ses énergies vers l'intérieur, il y a un déséquilibre, et cela ne fonctionne pas.
La réponse à ce hiatus peut être de deux sortes :

  • Naturel : l'amour entre les partenaires est dans ce cas le facteur indispensable et harmonisateur (surtout pour des non initiés) qui permet l'abandon à un espace de ‘non moi’ (et non à une recherche de pure génitalité vécue comme affirmation de l'ego -phénomènes de soumission et de pouvoir, d'utilisation du sexe en tant que domination et manipulation de l'autre).
  • Volontaire : la pratique de la maîtrise énergétique, dans le chi kung ou d’autres méthodes, permet aux pratiquants d'échanger à un niveau de profondeur ou de maîtrise énergétique plus ou moins équivalent, qui rend l'échange plus harmonieux.


Conclusion


Dans tous les cas, sans lâcher prise (donc perte de l'intérêt à son propre désir dans son aspect égotique -disons au moins son aspect purement physique-, perte de toute peur, perte des frontières de son 'être séparé'), on ne peut pas parler vraiment de ‘sexualité sacrée’...
Il n’est jamais trop tard pour (re)découvrir le génie des organes ‘génitaux’ ! 

(Photo : sculpture d’un temple de l’Amour de Khajuraho Inde.)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Khajur%C3%A2ho



mardi 4 février 2014

Standing at the Crossroads

Il y a quelques années je me suis trouvé "at the crossroads", à la croisée des chemins, et j'ai observé qu'il y avait deux mondes bien distincts dans ce que nous croyons n'être qu'un.
L'un de ces deux mondes va vers l'entropie, vers la mort, vers la fermeture et l'enfermement de la conscience en la matière; et l'autre monde va vers la vie, vers l'ouverture, la joie, le déploiement de la conscience en l'Esprit.
Le premier monde se termine constamment; le deuxième monde commence constamment.
S'éveiller ou choisir la Voie vers la réalisation est faire le choix délibéré et ferme de vivre dans le deuxième... 

Standing at the crossroads (Calvin Russell)
Painting : Coming in March - Madison Sherman

samedi 1 février 2014

Orgasme génital, énergie vitale, orbite microcosmique

En ce qui concerne l'énergie vitale, particulièrement l'énergie sexuelle (mais l'énergie n'est ni sexuelle ni non sexuelle, ce sont les mêmes énergies d'eau et de feu -et d'autres qualités vibratoires aussi- qui servent pour tout), 'transmutation' n'est qu'un mot : en réalité il y a plutôt circulation, donc déplacement et augmentation de fréquence. 
Dans le processus de conservation de l'énergie sexuelle, il y a une partie de l'énergie qui se recycle automatiquement (selon le principe des vases communicants) du fait d'être là en plus grande quantité, mais on peut également collaborer avec la conscience au processus de 'remontée' (c'est tout l'objet du chi kung ou des arts internes).
Cette énergie (le Jing) est la matière première et l'outil de l’œuvre, comme un réservoir de puissance située au hara.
L'énergie vitale se porte où l'attention se maintient, c'est ainsi qu'on la déplace et la maîtrise intérieurement.
Une fois les voies énergétiques largement ouvertes (c'est l'objet de la pratique dite 'orbite microcosmique'), on peut plus facilement 'dealer' avec l'énergie sexuelle lorsqu'elle est 'chaude' et donc moins facilement maîtrisable. C'est ce qui est fait dans les pratiques dites 'tantriques'.
Le but est que le point couronne soit aussi puissant au niveau de l'énergie physique que le chakra racine, ainsi la maîtrise sur l'orgasme génital est obtenue, et l'orgasme peut être déplacé à n'importe quel endroit du corps et non pas se contenter de déborder selon les voies génitales habituelles...


Un manuel pdf pour travailler sur l'ouverture de l'orbite microcosmique
idem
Image tirée du site : Ici