vendredi 12 décembre 2014

Illumination : feu la lumière de l'ego !


Métaphore ou parodie du travail spirituel, dans sa phase de travail au noir, avant et après la découverte du SOI !

jeudi 11 décembre 2014

L'art


L'art peut-il vraiment mener à bon port ? ça dépend si c'est de l'art ou du cochon !

samedi 22 novembre 2014

Nom d'une pipe !



Magritte a écrit sur son tableau : "Ceci n'est pas une pipe"!
Mais si ceci n'est pas une pipe, bien que cela ressemble furieusement à une pipe, alors c'est quoi, non d'une pipe ?

La bonne réponse est :
<< Ce n'est pas une pipe ! En effet il s'agit de la représentation virtuelle, sur mon écran d'ordinateur, d'un tableau de René Magritte, sur lequel est inscrit en légende : "Ceci n'est pas une pipe" … et représentant justement une pipe ! >>

Bon ok, c'est tellement évident qu'on ne le dit pas !
Mais on pourrait pousser la réflexion plus loin, et voir jusqu'où cela peut nous mener.

Exercice de réflexion à propos de la représentation de Magritte !


Le propos de l'auteur était, plus que très probablement, de signaler que la représentation d'une chose n'est pas cette chose; et que l'esprit fait continuellement l'erreur de prendre ses représentations pour les choses elles-mêmes. C'est le premier point et le plus important, car c'est un conditionnement qui mène à des simplifications et raccourcis (commodes il est vrai), mais générateurs d'illusions.
Cela ne porte pas à conséquence notoire lorsqu'il s'agit d'un objet matériel tel qu'une pipe.
On demande "qu'est-ce que c'est ?" et on vous répond "c'est une pipe !"
Mais nous sommes déjà au niveau du concept de pipe, de l'image de pipe, et non plus au niveau de la pipe réelle dans le plan physique. Nous avons de ce fait subtilement glissé du plan physique au plan mental, sans nous en apercevoir !
Cette figure de rhétorique consistant à évoquer une chose par une de ses caractéristiques (ici identifier le tableau avec l'objet représenté) est un genre de métonymie. Mais c'est une identification abusive, une simplification destinée uniquement à ne pas avoir à dire : "ici je parle de pipe, mais nous sommes au niveau de l'image de la chose (ou du concept de la chose exprimé par des mots, ce qui est une autre sorte de représentation), et non avec l'objet réel.  
Mais alors, direz-vous, qu'est ce que un concept ou une image, réellement ?

Si vous écoutez la description telle que quelqu'un vous l'explique vocalement, c'est une vibration sonore qui frappe votre oreille. Mais si l'image passe par la vue, alors c'est juste la lumière qui transmet les formes et les couleurs à votre œil ! (Je ne parlerai pas de la vision obtenue par télépathie ou vision directe intérieure, car alors il ne resterait plus que l'image mentale, sans relais de transmission de celle-ci); ce qui nous amène à voir que tout ce qui n'est pas l'objet physique réel : mots, phonèmes, sons, lettres, pigments de peinture, papier, pixels, écran d'ordinateur ne sont que des intermédiaires de transmission, rien de plus !

Dans le cas qui nous occupe, la chose principale qui permet de remonter jusqu'à l'objet original est la lumière : autrement dit : la représentation virtuelle, sur un écran d'ordinateur, d'un tableau de René Magritte intitulé "ceci n'est pas une pipe"…

C'EST JUSTE DE LA LUMIÈRE QUI FRAPPE VOTRE RÉTINE !

(Si nous observions une pipe réelle, ce serait la même chose) : c'est la lumière réfléchie sur l'objet qui nous renseigne sur cet objet, car si vous fermez les yeux l'objet disparaît. Il ne reste plus que l'image de l'objet en votre esprit (que vous pourriez aussi faire disparaître, en faisant le vide mental). On pourrait aussi en extrapoler que ce que l'on ne voit pas physiquement pourrait tout aussi bien ne pas exister, nous n'en saurions rien !

Cette lumière, qu'est-ce ? Juste des photons lumineux, véhiculant certes une représentation de Magritte, mais ce n'est pas une pipe ni même une représentation de Magritte, et elle pourrait tout aussi bien représenter autre chose qu'une pipe ! Elle est donc également un relais.
Alors, qu'est ce qui fait que cette lumière puisse être une information remontant jusqu'au vrai tableau de Magritte, puis jusqu'à l'objet réel en bois et qui peut faire de la fumée (mis à part qu'un ordinateur resté trop longtemps allumé puisse finir par en faire aussi !)
Réponse : c'est le sens que votre esprit donne à ces pixels lumineux, cette lumière qui frappe la rétine.

Qu'est ce qui permet à votre esprit de lui donner ce sens ?
Le fait qu'il sache par avance ce qu'est l'objet, pour en avoir vu un réel; ou même seulement en avoir entendu ou lu la description ou vu une simple représentation.
C'est donc votre mémoire qui donne un sens à cette lumière. Quelqu'un n'ayant jamais rien vu de semblable ne pourrait reconnaître l'objet, il verrait une forme qu'il ne comprend pas, et si en plus il ne sait pas lire, ni parler français … bref vous avez compris : ce qui au final est le plus réel dans toute cette histoire est L'IDÉE DE PIPE CONTENUE EN VOTRE ESPRIT !
Ceci nous ramène étrangement à Platon et son histoire de caverne, non ?

Exercice UN


Maintenant que vous avez saisi le raisonnement remontant jusqu'à l'idée, le concept de pipe, l'image ou l'idée la représentant, et du fait que c'est l'esprit donc la mémoire qui permet d'en extraire le sens, qui sinon n'existerait pas, prenez une photo de vous-même, et inscrivez dessus : "cette personne n'est pas … (suivi de votre nom)"…

Observez cela pendant quelques instants, méditez le temps qu'il faudra, afin de pouvoir revenir nous dire ce que signifie, intellectuellement parlant, le fait de dire : "c'est moi" en vous regardant dans une glace ou en contemplant votre portrait !

Mais qui est donc ce tant important "vous" ?

Une idée abstraite sans fondement autre qu'une accumulation de mémoire. Ce n'est même pas votre matière corporelle, laquelle est entièrement renouvelée en 7 ans. Ce n'est même pas votre forme qui change également, avec les années, alors c'est quoi ?
RIEN : VOUS ÊTES UN CONCEPT MENTAL DE VOUS-MÊME,  UNE IDÉE,  et non une réalité matérielle, laquelle est changeante et disparaîtra un jour.
Corollaire : on peut alors se poser la question : "si l'image de moi n'est qu'une illusion, existe-t-il quelque chose en moi qui soit davantage réel que cela ?" c'est une très bonne question à laquelle je vous invite à répondre par vous-mêmes, car personne ne pourra jamais le faire à votre place !

Exercice DEUX


Prenez une photo d'un personnage connu dont on sait qu'il est fictif ou symbolique, (donc ne prenez pas Jésus, pour commencer, car on n'est pas sûr qu'il n'ait pas vraiment existé …  Jésus si tu m'entends, tu sais bien que c'est juste pour que la bonne cause !)…
Prenez par exemple le Père Noël pour un premier essai.
Écrivez sur l'image : "Cette personne EST le Père Noël" (ou "cette personne N'EST PAS le Père Noël", ici ça n'importe plus tellement), et demandez-vous comment votre mémoire sait cela. L'avez-vous vu réellement ? Non ! Donc vous ajoutez foi à ce que quelqu'un vous a dit. Quand vous étiez enfants vous y croyiez (moi je n'y ai jamais cru, car je percevais les mensonges des adultes) mais bon vous voyez le principe !

Exercice TROIS


Regardez une image de Jésus, Bouddha, Mahomet, Lao Tseu, ou autres personnages qui sont à la fois historiques et mythiques …
Renouvelez le processus de réflexion.

Exercice QUATRE


Regardez une image de Ashtar, du Tibétain, de Saint Michel, ou d'autres personnages extraordinaires qui n'ont pas de contrepartie historique, mais dont on vous a dit qu'ils existent réellement, ce que vous avez envie de croire sans en être réellement sûr !
Renouvelez le processus !

Exercice CINQ

 

Prenez le concept de Dieu, ou d'Amour, ou de Liberté, ou n'importe quel concept purement abstrait comme l'Être, etc., et appliquez le même raisonnement.

Pourquoi faire tout ça ?
Pour bien comprendre que ce que vous croyez ou voyez, n'est pas ce qui est et que, également, ce qui Est n'est pas non plus ce que vous croyez ou voyez !

En conclusion


Quand vous serez persuadés que votre esprit rationnel et intellectuel, votre mental, est incapable de voir la Vérité Absolue des choses, qui elle, reste inconnue, alors vous le laisserez choir, déçus, une bonne fois… et c'est alors seulement que vous la verrez !

Notre conditionnement ou apprentissage d'humain, comme un dressage animal, nous amène à ne regarder les choses qu'à travers une projection mentale de ces choses, qui n'est qu'une habitude de comportement cristallisé, face à cette chose ou son image; et cette projection prend la place des choses.
Ce qui peut être dangereux, et nous amener à être trompés par notre mental, et ce qui est plus grave par les pouvoirs qui savent le manipuler …
Très peu d'humains sont arrivés à la maîtrise du mental, ils sont dominés par le plan émotionnel qu'ils ne maîtrisent pas non plus. C'est pourquoi en projetant des images traumatisantes dans les médias, les troupeaux sont poussés exactement là où ont décidé les manipulateurs/sacrificateurs pour qui la mort des autres n'a pas d'importance, car ils n'ont pas d'empathie pour l'humain.
C'est pourquoi, il est important non seulement d'apprendre à voir les choses directement et non à travers une image mentale, mais également à ne pas se complaire plus qu'il ne faut dans le monde émotionnel (inférieur, j'en distingue trois niveaux).
Mais comme cette ignorance atavique nous dure depuis des années, voire des décennies, cela peut s'avérer aussi difficile que presque impossible !
C'est pourquoi s'exercer à comprendre tout cela, et surtout à ne pas projeter sans cesse notre monde mental sur la réalité, peut nous amener à des découvertes, par exemple voir ce qui n'est pas connu par l'esprit, mais cependant existe au niveau spirituel.

lundi 17 novembre 2014

Extraits des analyses étymologiques de tom raggs

PARLEMENT : mot formé de deux autres "parle" et "ment".

PARLEMENTAIRE : mot formé de "parlement" et de "taire". Une discussion parlementaire est donc une discussion au parlement où les vraies questions ne sont jamais abordées.

Sauf lorsque l'ex-député belge Laurent Louis (ben oui : le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté - Guy Béart) prend la parole ! (Mais là, étrangement, la salle se vide, ce qui en fait confirme la définition.)

 Ecouter le discours de Laurent Louis

(Modification d'une publication parue il y a quelques mois et donc la vidéo a été censurée sur U tube... ils vont avoir du mal à censurer cet extrait, il réapparaîtra partout...)

Les bons conseils de tom raggs


Lire sur Facebook les commentaires ICI

dimanche 26 octobre 2014

La Persévérance (sketch comique)




Un homme un peu simple d'esprit, s'entraîne pour faire une conférence sur le sujet :
<< La Persévérance dans la Vie >>
(Extrait vidéo du bêtisier de Tom & traduction pour les mal-entendants)

Et bien écoute : moi je te le dis : jamais faut t'arrêter, jamais faut t'arrêter.
Dans la vie y a plein de trucs, y a plein de trucs, y a plein de trucs et des machins, des espèces de… vraiment bizarres. Mais une chose est sûre c'est que si tu t'arrêtes t'es foutu ! Faut pas t'arrêter, si tu 'arrêtes t'es foutu, tu dis : moi je m'en fous, je m'arrête ! pfff…
NON ! Tu dois pas t'arrêter, parce que si tu t'arrêtes, t'es foutu ! Donc tu dois pas t'arrêter.
Moi je te le dis.
Si j'ai un message à donner ce soir, c'est que si tu t'arrêtes t'es foutu, je te le dis et je te le répète…
(Rires)
J'te le dis puis je te le répète: tu dois pas t'arrêter, jamais t'arrêter. C'est très mauvais de s'arrêter; je t'assure : si tu t'arrêtes, t'es foutu. Alors si j'ai quelque chose à te dire qu'est vraiment sérieux, c'est que jamais tu dois t'arrêter. T'as compris ? T'as compris, je te le dis mon gars!
Puis des fois t'es fatigué, t'es fatigué, tu veux t'arrêter, tu dis : moi j'suis crevé ! j'en ai marre !  je veux m'arrêter ! Mais t'as pas l'droit, t'as pas l'droit ! (rires) parce que si tu t'arrêtes t'es foutu ! Moi je te le dis : si tu t'arrêtes t'es foutu, donc il faut continuer quand même… faut continuer quand même, c'est le grand secret de la vie, c'est que  si tu t'arrêtes t'es foutu, donc faut continuer, continuer quand même quoi qu'il arrive, quoi qu'il arrive.
(mot incompréhensible) j'suis fatigué, j'suis fatigué parce que j'en ai marre, heu, voilà ! tu comprends c'est vachement compliqué d'expliquer les trucs.
La vie, c'est vachement simple. C'est très simple : tu continues et tu t'arrêtes pas, et si t'es fatigué, tu continues quand même ! Puis c'est tout ! Puis là t'es tranquille. Là t'es parfaitement tranquille. T'as compris ? Tu comprends ce que je te dis ? C'est vachement simple, hein. J'te le dis, mais je te le dis comme je le pense, comme je le pense. Je te le dis, je te le dis franchement : c'est vachement simple ! C'est très simple, c'est : dans la vie, t'es fatigué … bon tu peux te reposer.. . Tu peux te reposer, tu dors un peu, puis tu te relèves, puis, puis ça va bien. Mais… puis quand ça va bien, ben tu continues… tu continues… faut que tu continues tout le temps, tout le temps.
Tout le temps, puis t'es tranquille, t'es tranquille. Tu finis par arriver quelque part, puis… puis là ben t'es tranquille, c'est super bien, c'est super bien, bien (c'est vachement difficile à dire) c'est super bien ! La vie c'est un truc vachement, vachement bien, si tu … la vie c'est un truc vachement bien ! Mais … faut pas s'arrêter, surtout ! Surtout je te le dis faut pas s'arrêter !
Je te le dis ! Faut continuer tout le temps, faut continuer tout le temps, puis t'es tranquille, t'es tranquille ! Tu arrives, (mots incompréhensibles), puis comme… ben tout est bien. Tout est bien.
Tout est bien, tu… tu as compris ce que je t'ai dit ? Alors si t'as compris ce que je t'ai dit, t'as tout compris ! T'as tout compris, puis c'est tout, hein, il n'y a pas autre chose à voir. C'est tout. C'est la seule chose à savoir : jamais t'arrêter, surtout, surtout jamais, jamais d'la vie ! Jamais de la vie… jamais t'arrêter, jamais t'arrêter, toujours continuer…
TOUJOURS continuer ! nu-er, toujours continuer.
C'est tout pour ce soir, mais c'est vachement important, faut toujours penser à ça.
C'est très important, hein, très très important…
(…tiens il s'arrête plus mon truc, oh il s'arrête plus … )

lundi 20 octobre 2014

La RE-7 du Bonheur par tom raggs


Si ça ne marche toujours pas, c'est que vous n'y mettez pas assez de conviction, vous répétez une chose mécaniquement en étant persuadés que ça ne marchera pas.
Votre capacité à transmuter les choses est le résultat de la combinaison entre votre mental et vos sentiments et émotions.
Travaillez à les harmoniser pour qu'ils n'entrent pas en conflit.
Si c'est le cas, alors il faut commencer par savoir d'où viennent les émotions qui torpillent votre travail mental.
Affrontez-les. Acceptez-les. Dissolvez-les.
Recommencez.

samedi 18 octobre 2014

Chi Kung (pratique du souffle)


Inspirer, savourer le plein; expirer, savourer le vide; ne forcer rien, la respiration se modifie d'elle-même pour accueillir l'énergie.
Elle peut s'accélérer et peut même se stopper spontanément, après un gros 'approvisionnement' de 'substance' (comme disait Stuart Grayson)...

Lorsqu'on inspire ce n'est pas seulement l'air qui entre, ce sont toutes les particules subtiles, les impressions, les émotions qui sont autour...
Lorsqu'on expire, ce n'est pas seulement l'air vicié qui sort, mais aussi toutes les particules d'énergies mortes (DOR) et toutes les émotions déchets... qui retournent à l'air, à l'eau, à la terre, c'est la base du chi kung...
Plus on est positifs et plus notre expir est propre et pur et bénéfique à notre entourage...
Si, pendant l'amour, les respirations des partenaires se synchronisent, c'est que l'échange d'énergie est étroitement lié à l'acte respiratoire...
Par convention mentale vous pouvez inspirer dans la Source pour l'accueillir en vous, vous remplir de sa quintessence. Vous pouvez absorber l'énergie végétale d'un arbre et emplir votre corps énergétique de son énergie éthérique pure, sans émotions. Vous pouvez absorber l'énergie de la Terre par le chakra racine, les chakras de la plante des pieds nommés 'sources bouillonnantes' par les chinois. Vous pouvez absorber l'énergie de l'eau en vous baignant, celle du soleil, de la lune, des étoiles, et des autres personnes.
Puis vous pouvez exhaler tout cela dans le monde, accordé, mélangé à votre propre vibration.
Ainsi ce que vous aurez envoyé sera marqué de votre signature, et c'est par cette vibration vous appartenant que les synchronicités vous retrouveront, s'adresseront à vous.
Vous êtes une antenne réceptrice, mais aussi le pourvoyeur, le transformateur du Divin en Humain...

Comme de la poule et de l'oeuf : l'énergie obéit à la respiration (et aussi à l'attention), mais la respiration obéit également à l'énergie, c'est pourquoi elle peut aussi bien être volontaire que spontanée.
C'est la seule fonction organique qui possède ce double aspect d'une façon aussi nette, les autres sont automatique. Ce fait revêt donc une importance particulière, car rien n'a été créé de telle ou telle façon sans qu'il y ait une bonne raison à cela…
Songez que si les énergies de l'univers peuvent obéir à votre propre volonté (non ego centrée, toute la difficulté de la pratique du Chi Kung est d'agir par l'attention, dans le 'non agir', équilibre subtil), c'est que vous avez votre mot à dire dans la création universelle.
L'image de notre place dans le monde, du rôle de notre libre arbitre, de ce qu'est l'ego, la volonté, le lâcher prise, la Source, tout absolument tout peut être vu si on observe la respiration.

Si vous savez pourquoi, et comment vous respirez, vous avez compris toute la vie !


jeudi 9 octobre 2014

La poursuite du bonheur



Nous aimerions trouver une paix définitive et statique. Une paix que nous puissions transporter d'instant en instant, car nous aimerions perdurer dans ce que nous croyons être nous.
Mais la vie n'est rien de cela. La paix réelle est dynamique et non statique, elle est énergie qui semble au repos, mais énergie fluctuante et qui coule d'instant en instant, et son potentiel est précisément ce qui procure ce sentiment de joie qui est sa marque de fabrique.
Ce que nous sommes n'a pas à être transporté temporellement, ne peut être posé comme une image à atteindre. Car ce que nous sommes vraiment se situe en dehors du temps, c'est-à-dire en dehors de notre mémoire.
Ainsi tout ce que nous souhaitons obtenir, ou préserver croyant que nous l'avons obtenu, est déjà perdu à l'instant où nous l'évoquons.
Cherchant perpétuellement notre bonheur là où il ne se trouve pas nous nous épuisons en vain, ne voyant pas que notre être véritable, ontologique, est là, éclatant de vigueur.
Regardons et nous verrons que lorsque l'esprit est formidablement tranquille et formidablement attentif en même temps, il aperçoit ce qui ne se trouve pas dans ses mémoires. Il voit enfin la vie.
Le feu de la vie, vivante, fluide, joie pure, est ce que nous sommes.
Il n'y a donc aucun effort à faire pour mériter l'éveil.
L'éveil est une illusion située dans la mémoire, une image que nous aimerions rendre réelle, mais cela est impossible.
Cessons de poursuivre cette illusion, celle-ci et toutes les autres, et la vie apparaît. Pour que nous la voyions, cependant, il peut être nécessaire de débarrasser l'esprit de son insensibilité, de son engourdissement dû à des plaisirs qui n'étaient qu'autant de fuites du réel.
Comme pour celui qui a consommé des nourritures fortes, grasses, carnées, épicées, alcoolisées, toxiques, stimulantes,  en un mot : violentes, le retour à la jouissance qu'on peut éprouver en mangeant une pomme et buvant un verre d'eau, et même seulement en respirant, sans aucune recherche ni mentalisation, ne se peut retrouver qu'en passant à travers une période de manque, de pénitence, de purgatoire, désagréable. Période pendant laquelle notre mémoire nous sollicite, par habitude, à reproduire à l'infini les mêmes plaisirs anesthésiants.
Trouver la joie est impossible dans ce processus de violence et d'anesthésie et, si  voir enfin ce que nous sommes ne peut être le fruit d'une quelconque volonté, par contre, retrouver une simplicité de vie où cette découverte peut devenir possible, peut nécessiter au préalable quelques efforts.
Ainsi se situe la juste place de ce qui est appelé 'Libre arbitre', de ce qui est appelé 'Volonté personnelle' et qui pour être peut-être découverts illusoires et non nécessaires par la suite, n'en demeurent pas moins notre point de départ obligé.
Comme l'a dit Jean Bouchart d'Orval : "Ce qu'on est ne peut faire l'objet d'un désir, car il n'a jamais été l'objet d'une mémoire." La difficulté de la recherche spirituelle est ici : poursuivre l'éveil est une illusion, et l'éveil consiste à cesser de poursuivre des illusions !
Quand on cesse de brandir des miroirs mémoriels pour se regarder dedans ce paradoxe tombe cependant de lui-même ; ce n'est qu'un 'artefact' créé par le mental, dans son incapacité à saisir la vie.


samedi 4 octobre 2014

Le fou et le sage IV



Le fou n’aime pas avoir tord car il a peur de ne pas avoir raison, c’est pourquoi un jour où l’autre il découvre que sa peur est parfaitement fondée !
Le sage n’a pas peur d’avoir tord : il sait que le ‘vrai’ et le ‘faux’ sont également faux au regard de l’Absolu.
Toute erreur peut être contredite, ce qui n'en fait pas une vérité, toute vérité peut être contredite, mais cela n’en fait pas forcément une erreur.  
La Vérité ne peut être énoncée. 


lundi 29 septembre 2014

Tout baigne dans l'alu (suite)


<< CONTRAILS, hein ? >>


Petit résumé :
On nous explique dans cette vidéo que les contrails (<<mélangés à des aérosols, également>> cela est dit très vite, mais c'est important, car cela fait de ces fameux 'contrails' des 'chemtrails' précisément, terme honni car assimilé à du conspirationnisme, premier mensonge) permettent de réduire le rayonnement solaire, et donc de protéger du réchauffement. Bien.
Q'en est-il alors de cette théorie foireuse, d'après laquelle, ce sont les rejets de gaz carboniques humains qui font monter la température, "l'effet de serre"?
Et bien c'est simple : ce communiqué démontre l'incohérence totale de la campagne culpabilisatrice et mensongère, menée à l'époque par Al Gore, visant à démontrer que l'homme est responsable du réchauffement.
La montée de la température est liée à des phénomènes cosmiques, en particulier l'activité accrue du soleil, car, c'est prouvé scientifiquement (je n'aime pas cette énonciation d'argument, souvent galvaudée et propagandiste, mais enfin ici l'argument est vrai) : le système solaire entier se réchauffe et non seulement la terre.
La raison ultime de ce phénomène et qu'aucun pouvoir ne veut divulguer est que la proximité qu'une étoile naine brune, invisible, car rayonnant au niveau des infra rouges seulement, et sœur de notre soleil, booste celui-ci, comme cela s'est vu de nombreuses fois dans l'histoire de notre planète, (réchauffements et glaciations successives).



Allez une autre vidéo pour la route … (mais celui-ci a certainement dû perdre sa place, pour avoir dit la vérité !)

 


<< Heu, non, en fait croyez le ou non : ce ne sont pas des traînées de condenstion, ce sont des avions militaires qui épandent >>


Pas de panique tout baigne


samedi 27 septembre 2014

"CONSCIOUSNESS IS ALL THERE IS"




Je considère que fuir son devoir de conscience (extérieure comme intérieure) est trahir l'Esprit. (et là je m'adresse à tous ceux qu'un simple épouvantail médiatique empêche de réfléchir).
Ah ! Dieu sait que je ne suis pas un leader, et que je ne porte pas le militantisme dans mes fibres, ni la politique dans mon coeur (la politique politicienne qui m'a toujours parue totalement inepte, car depuis que j'ai découvert la 'métapolitique' -pensée globale incluant tous les sujets en un ensemble indissociable, pensée généralement diabolisée car trop évidemment subversive, je comprends le monde !)
Non, mes frères, ce n'est pas une illusion de mon cerveau délirant, C'est juste que ce que je pense maintenant je l'ai toujours pensé, sauf qu'avant je n'avais pas l'info qui va avec, seulement l'intuition.
Maintenant je l'ai !
Or qui suis-je ? Un homme de l'intérieur, un méditant, un secondaire introverti qui n'a jamais, jamais de sa vie intrigué pour favoriser son pouvoir personnel. Un homme qui préfère réfléchir avant d'agir, quitte à trop réfléchir et ne rien faire, car quand on comprend de quoi il est question dans le monde, on voit bien que c'est le mal qui le dirige.
Je pense que c'est cette conscience morale hyper aigüe qui m'a dissuadé de devenir une personne publique, car vu mes capacités, et les possibilités qui se sont offertes à moi, j'aurai pu facilement. Mais j'ai décidé de rester modeste et inconnu, oui ce fut mon choix.
Pour nuancer ce propos et rester dans mon domaine spécifique, que je définis volontiers par le qualificatif 'spirituel', je dirais que ce devoir de conscience commence très près pour aller très loin.
Alors si vous ne voyez rien, ne comprenez rien, ni en vous ni à l'extérieur, commencez par vous observer vous-mêmes.
Quand tout sera clair à l'intérieur (ce qui finit par arriver après quelques années ou décennies de méditation et d'études de l'Esprit), peut être que l'extérieur alors paraîtra moins incompréhensible et qu'il sera plus facile de ne pas tomber dans les pièges incessants et multiples qu'il nous tend...
tom raggs

le-libre-arbitre-selon-ramesh-balsekar-1
le-libre-arbitre-selon-ramesh-balsekar-2

samedi 20 septembre 2014

La marche du monde


Le site original reopen911 a présentement apparemment disparu, il n'en reste que l'archive, (tout comme le site Pedopolis qui étudiait les dérives des réseaux de chair fraîche capables de museler l'autorité judiciaire)...
Braves gens, demandez-vous pourquoi tout site réellement informatif et donc fatalement subversif, puisque le pouvoir veut taire la vérité, disparaît toujours à un moment ou un autre malgré son immense popularité ?

http://www.reopen911.info/reopen911/reopen911.html

https://www.facebook.com/pages/ReOpen911/152922959583?sk=info

lundi 15 septembre 2014

Petit exercice de magie pratique


Mon arbre à méditation...
Les chiens venaient faire leurs besoins à cet endroit, et c'était très désagréable.
Après avoir nettoyé la place et disposé un tapis d'aiguilles confortable, j'ai visualisé un gardien de l'arbre. J'ai disposé un petit film en l'éther, où le gardien chassait tout animal à grands coups de pied au derrière, et les pauvres bestioles s'enfuyant en faisant kaï kaï…
Résultat : depuis deux ans la place est restée propre et je peux aller y méditer tranquille !


Commentaire :
  • Et ça marche aussi pour les huissiers ?... Tapis d'aiguilles devant la porte ?...

  • Tom Raggs pas sûr du tout, hélas ! les huissiers obéissent au collectif négatif et non à leur intuition intérieure (au moins dans l'exercice de leur métier)... mais vous pouvez toujours essayer, ça leur donnera des remords de venir vous embêter

  • Tom Raggs mais le tapis d'aiguilles c'est juste pour mon confort personnel, les méditations sont longues ! cela n'a aucune incidence sur la question... ce qui agit est la forme pensée du gardien courroucé !

  • Tom Raggs je précise, on ne sait jamais ce que les gens comprennent...

jeudi 11 septembre 2014

Chien François d'Assises

Here is a text from "Le Très-Bas" by Christian Bobin one of my favorite writers :

Jim's fatal errors ...

Petite blague en passant, pour qu'on se rappelle un peu de toi, Jimmy.
Là où tu es ça ne peut pas te faire beaucoup de mal...
(Doors of Perception ought to be cleaned
so that we could see reality as it is : INFINITE !)

Riders on the Storm


Ici il ne fait pas d'erreur !  ;)

Love Street

dimanche 6 juillet 2014

Béni oui oui !


Quand la pluie tombe, que vous vouliez du soleil, bénissez la pluie de laver l’air et de nourrir les fleurs…
Quand les trottoirs sont pleins de crottes, bénissez les chiens de devoir rester attentif où vous mettez les pieds…
Quand les voitures ne veulent vous laisser traverser la rue, bénissez les conducteurs de vous permettre de vous exercer à la bienveillance, et de foncer là où vous n’avez pas besoin d’aller…
Quand les politiciens véreux vous mentent comme des arracheurs de dents, bénissez-les de tenter de vous faire croire que tout va bien…
Quand le crâne vous démange, bénissez vos doigts de pouvoir le gratter…
Quand vous croyez que tout va mal, regardez mieux et voyez que c’est faux, puis bénissez l’illusion de vous avoir réservé une bonne surprise…
Quand vous croyez avoir tout perdu, bénissez l’air que vous respirez et sans lequel vous ne vivriez pas plus de cinq minutes…
Quand quelqu’un vous dit de bénir tout ce que vous rencontrez, bénissez-le…
Gratitude pour vos bénédictions !
tom raggs

mardi 17 juin 2014

Variations sur le thème de ...



Introduction

Afin de tenter d’affiner un peu les diverses discussions qui ont lieu dans le milieu spiritualiste, voici quelques 'variations sur le thème de l’ego’.
Concept familier, loup blanc et diable noir des spiritualistes, « Jack In The Box » jaillissant à la moindre occasion, surtout s’il s’agit de couper court aux questions embarrassantes ou trop complexes, le concept d’Ego, comme celui de ‘mental’ deviennent synonymes d’ennemis à abattre. C'est le 'joker des bisounours' selon l'expression fleurie de quelqu'un, la botte secrète de ceux qui manquent d'arguments, bien pratique parce que tellement couramment admis et rabâché par l'école de la non dualité, fort respectable d'ailleurs, que, comme pour ces vendettas ancestrales dont on ne se souvient plus les raisons, on l'emploie sans plus aucune réflexion, comme un fait établi et indiscutable.
Cependant par ce faire on commet souvent maint contresens et ajoute à la confusion.
Essayons d’y voir plus clair mais, tout d'abord, un peu de documentation.


Documentation

[EXTRAITS DU WIKTIONNAIRE…] :

Étymologie : 
Du latin ego (« je, moi »).

Définition :
Égo /e.ɡo/ nom commun, masculin (orthographe rectifiée de 1990) :
Moi, représentation et conscience que l’on a de soi-même.
Exemple : « Son égo est carrément surdimensionné. »
Variantes orthographiques : ego (orthographe traditionnelle)


[DIFFÉRENTES DÉFINITIONS DE L'EGO EXTRAITES DE WIKIPEDIA…] :

Ego est un substantif tiré du pronom personnel grec ἐγώ (« je/moi »). Il désigne généralement la représentation et la conscience que l'on a de soi-même. Il est tantôt considéré comme le fondement de la personnalité (notamment en psychologie) ou comme une entrave à notre développement personnel (notamment en spiritualité).

L'ego en tant que concept philosophique

L’ego serait, selon certains auteurs, l'équivalent psychologique de la conscience, au sens philosophique. Mais à la réflexion, un ego est un je, au sens cartésien : un je qui perçoit des informations, les traite ou en exprime. Ce qui peut nous amener à dire, dans une conception platonicienne de la conscience de soi, que l'ego est un je sans la conscience.
On parle d'alter ego pour faire référence à cette entité qui compose l'autre, mais qui est semblable au moi.

L'ego en tant que concept psychanalytique

Cette notion est au cœur de ce qu'on appelle l'ego-psychology, doctrine psychanalytique développée aux États-Unis par Ernst Kris, Heinz Hartmann et Rudolph Loewenstein. Sur le même axe de réflexion, Anna Freud a fait de l'ego le centre de la réalité du sujet.
Cette théorie vise une adaptation à la réalité et s'appuie sur les travaux de Freud après 1920, où il donne une importance croissante au moi et aux mécanismes de défense.

L'ego dans la spiritualité

Pour un certain nombre de courants spirituels, l'ego est la représentation fausse qu'un individu se fait de lui-même. Cette représentation fait écran à la vraie nature de l'‘Homme’. Certains auteurs parlent de l'ego comme d'une fausse personnalité constituée de souvenirs et d'expériences. La confusion entre l'ego/"fausse personnalité" et sa vraie nature produit une illusion qui prive ceux qui en sont prisonniers d'une vraie liberté et les enchaîne à des schémas de souffrance (égocentrisme, orgueil, vanité, amour-propre, "perception erronée du monde").
Dans cette conception, une personne libérée de son ego connaît l'éveil spirituel. Les méthodes pour se libérer de l'emprise de l'ego sont diverses et chaque école spirituelle a plus ou moins la sienne1.
Dans le champ de la spiritualité moderne et du transpersonnel, l’ego est souvent utilisé en distinction du Soi (le moi supérieur). En anglais : Self ou Higher-Self.
Pour certains enseignements spirituels, les relations humaines, et ce qu’elles entraînent à l’échelle planétaire, s’effectuent par “ego” interposés. Pourtant, l'ego n'a pas réellement de réalité, il ne serait qu'un « complexe » produit par des constructions mentales ou des dysfonctionnements psychiques.

On voir aussi quelquefois ce terme d’Ego avec une majuscule pour désigner le Soi, ou le Moi Supérieur, afin de désigner le « vrai » maître intérieur qui n’est pas l’ego séparé, identifié à ses mémoires et ses connaissances. (note de tom raggs)

Il s’agit de ne pas s’attacher aux mots, mais à cerner selon les auteurs ou les systèmes, le concept exact qui est désigné, afin d’éviter ce piège classique du syncrétisme spirituel consistant à confondre sous les mêmes termes des choses n’ayant rien à voir entre elles. (note de tom raggs)

L'ego selon le bouddhisme

Le bouddhisme perçoit l'ego comme une construction mentale ne correspondant à aucune réalité tangible. Il s'interroge ainsi : Où l'ego peut-il être situé ? Dans les bras, dans les jambes ? L'objectif serait de réaliser qu'il n'est ni dans le corps ni dans l'esprit. Cette voie consiste, entre autres, à libérer l'être humain de cette perception qui le place au centre de tout, et surtout, de le libérer de la souffrance, qui a pour cause notamment la croyance à l'existence du moi. Voir le concept de non-soi.

L'ego selon l'islam

L'ego porte le nom arabe de nafs dans l'islam. Il en est l'un des concepts centraux quel qu’en soit le courant de pensée.


"Variations sur le thème de l'ego" (article de tom raggs)

L’ego, vu d’un pur point de vue spirituel serait donc une sorte d’illusion d’optique qui nous fait considérer notre être terrestre séparé comme la seule réalité de nous-mêmes, car la partie unitaire est ignorée de notre conscience.
Cet ‘ego’ serait donc illusoire et par définition et par essence inexistant d’un pur point de vue ontologique. Il serait donc bien incapable d’opérer de réels changements en nous, n’étant qu’un ramassis d’habitudes mentales et de souvenirs agréables ou traumatiques (dont les plus douloureux émotionnellement sont en général oubliés, refoulés et inconscients, généralement désignés comme "l’Ombre" qui nous poursuit et nous circonscrit, et dont nous ne pouvons nous libérer qu’en la rendant consciente).
Cet iceberg de l’ego, à la fois émergé et immergé, nous le prenons à tord pour une entité, mais ce n’est en réalité qu’une structure de fonctionnement.

Le Centre Véritable de notre être est vide, en tous cas vide d’ego, n’étant pas de nature mémorielle ni mentale. C’est une énergie qui paraît vide à la conscience non éveillée laquelle tend à ne voir et n'activer que le seul intellect.
Cette énergie du Centre (que j’appelle le Principe), indépendante du mental et de l’émotionnel, peut cependant se servir de ces derniers pour agir à travers nous : il n’y a rien à faire de spécial pour cela que de laisser cette force agir avec confiance.
Et pour cela il convient tout d’abord d’essayer de la discerner, la canaliser et la développer.

C’est le but de la méditation.

On peut remarquer toutefois que des personnes n’ayant pas de pratique spirituelle volontaire, peuvent cependant être ‘bénis par le Ciel', voir toutes leurs entreprises couronnées de succès tant ils opèrent le plus souvent en ‘état de grâce’, sans même le savoir et sans même nécessairement croire en l’existence du divin, ou en n’ayant aucune conception mentale que ce soit de la spiritualité.
Ceux qui ont une absolue confiance en eux, en le monde,  s’approchent de cet état.
On pourrait dire que cette énergie essentielle qui les meut consciemment ou inconsciemment, qu’on peut aussi appeler l'Essence, est irrésistible telle l'Amour (au sens spirituel - Agapè, qui trouve son origine vibratoire au chakra frontal mais pas seulement) : elle peut investir aussi le plan matériel de notre être (amour Philia au chakra coronaire ; et Éros, au chakra sacral entre le pubis et le nombril, (Hara) qui commande le plan physique).

Certains ne croient pas que cette Lumière nous soit donnée comme une grâce, mais qu’ils en sont les auteurs : ils s'en attribuent le mérite. Cela n’empêche pas la Lumière d’agir en nous de croire qu’elle est une émanation de l’ego.

Il y a pourtant un danger à le faire : c’est que vu les choses extraordinaires que cette force peut produire (aussi bien dans la réalité matérielle extérieure), l’orgueil n’est pas loin de se croire devenu un grand Sorcier ou un grand Mage, voire Dieu lui-même, alors que nous n’en sommes que les créatures, les instruments.
Nous ne sommes pas Lui, mais il est nous, nuance, nous y participons seulement, il convient de toujours se souvenir de cela, afin de ne perdre l’humilité sans laquelle tout Cheminement se trouve sérieusement entravé.

L’Ego fonctionne le plus souvent comme une machine à identification qui se sert de tout événement physique, émotionnel ou mental, intérieur ou extérieur, pour s’autodéfinir et par là se convaincre de son existence (car il existe un doute lancinant en l'être sur cette question). Ceci afin de configurer des certitudes, des béquilles, des repères qui nous aident à fonctionner, nous positionner dans le monde, tant que nous n’avons pas fait allégeance au Plan supérieur.

Ce jeu (car l'ego se constitue pendant l'enfance et possède son utilité au début du développement psychique) continuera de se produire jusqu’au moment où le Véritable Centre de l’être sera suffisamment développé, discerné et remis à la place qui convient : celle du Principe directeur.

Les identifications de l’ego n’ont qu’une réalité relative liées à notre être matériel, mais aussi et c’est là ce qu’on appelle « ego spirituel » à notre utilisation de la spiritualité de façon sociale, donc comme extension avantageuse de notre être matériel (syndrome classique caractéristique des ‘gurus’ qui ont fait de l’Eveil leur fond de commerce et manipulent subtilement les adeptes, ainsi que le font d’ailleurs dans une large mesure toutes les Églises temporellement construites).

L’ego n’a pas d’existence ontologiquement parlant donc, seul le Soi en a une, il n’a donc qu’une fonction, (est une fonction), relative dans le plan de l’éphémère, et devra périr, en tant qu’illusion. C’est comme pour le soleil : sa lumière seule existe, la nuit n’est que ce qui arrive quand la lumière est absente. L'ego est ce qui arrive tant que le Soi n'est pas vu.
Les énergies dites ‘ténébreuses’, souvent comparées au ‘dragon’, qu'il faut combattre, la belle princesse prisonnière étant l'âme dont ce refoulement de l'ombre nous a coupés, ne sont pas à proprement parler diaboliques : elles sont seulement retranchées de la conscience dont l’essence est lumière spirituelle (substance non matérielle, mais cependant réelle donc possédant un degré de matérialité même s’il est extrêmement subtil).
L’alchimie qui a été une des études favorites de C.G. Jung donne son propre point de vue sur le travail sur soi-même au sein de la ‘Terre’ (VITRIOL : visite l’intérieur de la terre en rectifiant et tu trouveras la pierre sacrée –le Soi ou l’éveil-.

Pour mieux permettre de cerner ce que j’appelle le niveau ‘Terre’, j’ai dressé un petit tableau synthétique des 3 triples niveaux de l’être : trois sortes de mental, trois sortes d’émotionnel et trois sortes d’expression physique. Le tout articulé en sept chakras avec 2 chakras « ponts » qui articulent ces trois triples niveaux entre eux :



L’Ego et
la maison ‘Terre’

L'ego trouve son origine en maison 'Terre' et exerce son influence sur les maisons supérieures.
Si on considère la structure septénaire des chakras ci-dessus (en gardant à l'esprit le fait que cela est conventionnel, il ne s'agit que des plus importants centres d'énergie et il en existe des dizaines d'autres plus petits) on distingue 3 séries de 3 chakras qui forment (de bas en haut) :
- la maison ‘Terre’ (racine, sacral, solaire)
- la maison ‘Homme’ (solaire, cardiaque, gorge)
- la maison ‘Ciel’ (gorge, Ajna, couronne)
On remarque qu'il existe deux chakras ponts: le solaire (partie mentale de la maison ‘Terre’, et partie physique de la maison ‘Homme’) et la gorge (partie mentale de la maison ‘Homme’ et partie physique de la maison ‘Ciel’).

Ce qu'on appelle "Ego", n'est généralement que la maison ‘Terre’ qui comme son nom l'indique, gère la partie physique de l'être, donc son individualité, son ‘être séparé’, différent des autres, qui, quoi qu'on puisse en dire, ne disparaitra pas, même après "l’Éveil" ou conscientisation et développement des maisons ‘Homme’ et ‘Ciel’ (c’est dire que cet éveil n’est pas un concept monolithique, mais qu’il désigne un grand nombre d’expériences graduelles entre l’état ‘profane’ de la conscience ordinaire et l’état d’extase de la conscience cosmique unitaire découvrant sa réalité de silence, de lumière et d’incorruptibilité.

Le bon fonctionnement de la maison ‘Terre’ se doit d'être tempéré par ses correspondances respectives en maison ‘Ciel’ (c'est-à-dire le chakra racine équilibré par le chakra couronne, le chakra sacral équilibré par le chakra du troisième œil et le chakra solaire équilibré par le chakra de la gorge) ; et en maison ‘Homme’ (le chakra du cœur étant en lien avec chacun des six autres selon l’image traditionnelle du chandelier à 7 branches (menorah). Chaque flamme représentant un chakra tempéré et équilibré de l'autre côté de celui central du coeur (qu'on pourrait définir comme suit : "Tous pour un, Un pour tous", en bref le coordonnateur-harmoniseur universel).


 
Lorsque ainsi la conscience est fonctionnelle à tous les étages, elle cesse de s'identifier à la seule maison ‘Terre’ (les énergies générées par la maison ‘Ciel’ empêchant, par leur caractère de conscience unitaire, cette identification de s’opérer).

En somme après "l’Éveil" rien n'a changé à part la conscience de ce qu'on est réellement : le centre de l’être vide et lumineux, mais qu'on ne voyait pas avant.
La cessation de l'identification à des parties inférieures de soi produit la fin de la peur, puisque la conscience sait qu'elle peut voyager en dehors du corps, de la matière et du temps (puisque les parties ‘Homme’ et surtout ‘Ciel’ n'y sont pas attachées).

Il y a libération réelle, sans pour autant que la maison ‘Terre’ n’ait disparu, mais il faut savoir que ses énergies n'ont pas de caractère d'incorruptibilité et ne gèrent que les 3 premiers corps, le physique, l'émotionnel inférieur, le mental inférieur.
Il existe deux autres niveaux mentaux, et deux autres niveaux émotionnels en ‘Homme’ et en ‘Ciel’, comme on l’a vu sur le tableau synthétique représentant les correspondances entre les chakras et l’articulation entre la division ternaire et la division septénaire du système énergétique humain.

La maison ‘Homme’, intermédiaire entre ‘Ciel’ et ‘Terre’

Son chakra émotionnel est le cœur, son centre physique le plexus solaire en maison ‘Terre’, et son centre mental la gorge, en maison ’Ciel’. C’est à ce niveau que l’individuel devient collectif par cette double appartenance.

La maison ‘Ciel’

Regroupe les chakras dits ‘spirituels’ gorge (chakra pont) et le complexe pituitaire-pinéale avec le troisième œil et le centre Couronne. Descartes pensait que l’âme avait son siège à cet endroit (au centre de la tête). Ici ce qui est plutôt collectif/planétaire (fini) devient universel/cosmique (infini).


Conclusion

Tant qu’on est trop dans l’idéal de non dualité, de façon théorique, tel un désir de réalisation de ce qu’il FAUT être et non dans ce qui EST, l’ego que l’on prétend combattre est celui-là même qui cherche à éliminer une partie de lui-même qu’il abhorre au profit d’une autre qu’il idéalise.
Pourtant l’ego est une réalité incontournable de notre être.
Chercher à le nier ou s’en débarrasser prématurément, avant que le système énergétique ne soit assez développé, dans le but de se conformer aux conceptions bouddhistes de l'Advaïta est une démarche erronée. Même si ces conceptions sont d’une certaine façon justes (à condition de comprendre la  notion d’ego bouddhiste). Cette conception qu'il faille "tuer l'ego" est souvent bien mal comprise et indigeste pour un occidental nourri au biberon de la psychanalyse.
Il en résulte de la confusion et des problèmes, là où un développement graduel de la désidentification devrait se faire de façon naturelle et non pour obéir à un quelconque terrorisme intellectuel anti-ego.
En bref  le problème véritable, la racine de l'illusion, de l'identification ne vient pas de l’ « ego ». 

Le problème vient du manque de connexion à sa propre Source.

Lorsque la Source est trouvée, elle clarifie l’énergie intérieure et à ce moment l’ego cesse de poser problème. Il ne disparaît pas, mais il est englobé dans une énergie plus vaste, supérieure à lui. Il cesse d’être le maître et redevient le serviteur. (J'étais tenté d'écrire "qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être", mais en réalité, cette coupure d'avec l'essence est présente pratiquement chez tout monde et semble quasiment inévitable. Rarissimes sont les êtres qui y échappent.) Et à ce moment l'ego ne peut plus être néfaste : il ne peut déborder de son rôle car il est canalisé par plus fort que lui.

"Si tu m'attaques c'est ton ego !" 
Il arrive fréquemment que les personnes en face ne conçoivent pas notre légitime affirmation de nous-même comme bénéfique car elle se heurte à leur propre ego. À ce moment ils projettent leur propre état sur nous en nous l'attribuant, et prétendent que si nous cherchons à les contrarier c'est à cause de notre 'ego'. Cela est possible, mais ce qu'il faut pouvoir déterminer est : quel moteur commande l'ego : lui-même ou un Principe supérieur ?
Si cet ego en face n’est pas appuyé sur la lumière du Principe, il ne reconnaît pas le bien fondé de notre affirmation de nous-même. Car la nature de la vibration lumineuse n’est perceptible que par ceux qui la possèdent ou plutôt la perçoivent également.
Ainsi une personne qui est réellement "dans l'ego" ne supporte pas en général qu'on s'oppose à elle, car elle se sent menacée, alors que quelqu'un dont l'ego est adossé au Principe reconnaît immédiatement le bien fondé des remarques qui lui sont faites et s'en trouve conforté et reconnaissant, car ces remarques le renvoient à sa propre lumière.
Ceux qui sont séparés ainsi de leur Source en ont peur, et à fortiori ont peur de la Source des autres et de ceux qui sont bien connectés à cette essence. Ils sont dans la dualité, le combat, et ne vivent ni ne conçoivent leur ego ou leur être comme un serviteur du divin, plutôt comme une entité au service de soi-même. Mais cette perception est illusoire car l’ego on l'a dit n’est pas une entité ontologique, c’est une partie seulement d’un ensemble fonctionnel et qui n’a pas d’être propre. 
C'est une fonction d’affirmation et de protection de l’être incarné et rien de plus.

La séparation d’avec la Source est causée par le système de défense qui s’est retranché de l’essence en tentant d’interdire aux émotions négatives traumatiques, piégées corporellement, de refaire surface. On appelle souvent cela la mémoire cellulaire. Selon ma conception cette mémoire n’est pas située dans le corps physique, mais dans les blocages du corps émotionnel, à divers endroits du corps certes, ce qui donne cette impression d'être piégé au niveau cellulaire.
Ce processus, d'abord de constitution, puis de non affrontement de l’ombre, interdit donc le contact avec sa propre essence, sa propre lumière, et également de percevoir la lumière présente en autrui. Cette façon de vivre l’« ego » est fausse. C’est un ego livré à lui-même et séparé du Tout.

Aveuglé par une mauvaise compréhension de la conception bouddhiste, on voit souvent l’ego des autres comme obligatoirement séparé, car on confond avec lui tout ce qui est de l’ordre de l’affirmation de soi-même et de contrôle du monde et des autres.
Mais cet aspect de combat n’est pas forcément néfaste, la dualité du monde oblige à cela, et ne pas le faire créerait un déséquilibre dangereux. C'est même un des symptômes pathologiques de la séparation d'avec l'essence, laquelle fonctionne librement et non selon des schémas d'évitement et de contrainte.
Ne plus placer sa conscience dans le seul aspect de la dualité n’empêche pas cette dualité de rester structurellement présente dans le monde manifesté.
Une telle attitude, suite à ces conceptions fausses qui ne servent qu'à la rationalisation des systèmes de défense, amène à se méfier de soi-même, se limiter et s’autocensurer de façon artificielle, ne pas reconnaître ni vouloir utiliser sa propre force, et c’est destructif.
(Toutefois c’est peut-être nécessaire tant qu’on n’a pas développé une énergie supérieure aux préoccupations ‘Terre’, ou peut-être plutôt tant qu’on n’a pas reconnu qui est le véritable maître en soi, le Principe, alors qu’il est déjà là, au moins à l'état embryonnaire, mais qu’on ne le voit pas. Cela peut sembler inévitable, tant qu'on n'a pas fait sauter les systèmes de défense, en libérant les énergies gelées de l'ombre de façon à en désamorcer la dangerosité.)

N’ayons plus peur d’affirmer, d’oser, de contredire, sinon nous ne pourrons pas aider, n’étant que la moitié de nous-mêmes, croyant que ces attitudes sont à proscrire, car venant de « l’ego ».

Les études ésotériques ont cette utilité de montrer que le septénaire implique obligatoirement la dualité. Ainsi quand on connaît exactement l’architecture psychique et la signification précise des hiérarchies énergétiques de l’être humain, on ne cherche pas à les changer, mais à les harmoniser entre elles, et développer les points faibles qui mettent la structure entière en péril. Cette dernière ne peut être changée : ce qui est confondu avec « l’ego » (et qu’on pourrait appeler la « maison ‘Terre’ », les 3 premiers chakras dans leur triple aspect physique, émotionnel et mental), fait partie de cette structure.

Pour combattre, pacifiquement, sans danger de commettre ‘le mal’, faisons le sans orgueil et sans en rechercher gloire ni avantages, ainsi nous demeurons libre de toute peur ou culpabilité.
Je ne crois pas qu’il soit souhaitable de vouloir éviter tout combat. Le simple fait de penser est un combat contre le silence. Or penser est nécessaire, pourvu qu’on ne soit emprisonné dans le mental. La langue est une arme, utilisée par le plan Ciel elle est Enseignement, utilisée par le plan Terre dans des buts de pouvoir elle est mensonge.
Le Dieu créateur en nous est le même que celui qui détruit, à l'instar de Shiva,
dieu de la destruction de l'illusion et de l'ignorance. S'il représente la destruction, celle-ci a pour but la création d'un monde nouveau: Shiva transforme et conduit la manifestation à travers le "courant des formes".

Pour vivre libre et actif, il faut oser briller et apporter sa propre lumière au monde : ce n’est pas l’ego qui fait ça…
L’ego est celui qui veut briller… mais n’a pas de lumière !