mardi 31 décembre 2013

Hic & Nunc

Ce n'est pas parce qu'on ne sent pas bien dans le présent qu'on désire le futur, c'est parce qu'on désire le futur qu'on ne se sent pas bien dans le présent...
tom raggs 


(Photo horloge astronomique de Prague)

lundi 16 décembre 2013

Fin du jour & fin de l’année




Un jour, au printemps 77, je dormais sur la plage de Calvi, et je me suis réveillé vers quatre ou cinq heures, pour voir le lever du soleil… En extase, j'ai admiré le ciel rougeoyant comme une orange sanguine… et me suis rendormi comblé par tant de beauté… 

Beaucoup plus tard, lors d'une période difficile, j’ai appris à aimer aussi les couchers de soleil, ce lent naufrage de l’astre de vie qui s’enfonce derrière l’horizon, et nous laisse en face de notre finitude, avec une sorte de nostalgie… 
Il me disait, avant de s’éclipser : "tu vois rien ne dure, et ta douleur ne durera pas, elle non plus"…
Tristesse ? Mais quelle beauté aussi dans cette petite mort du jour ! 

C'est ce que la nature nous dit tous les soirs : la fin est aussi belle que le début. 
Mais écoutons-nous la nature ? 
Il y a bien sûr de la peine, dans la vie : c’est le monde de la matière qui est ainsi.
L'eau est tristesse des cascades, mais aussi calme des grands lacs, impermanence.
En somme la paix, c'est de ne plus agiter l'eau !

Bientôt la fin de l'année : le solstice d’hiver, celui qu’on n’aime pas trop non plus : le soleil va rester pendant trois jours immobile, agonisant...
Va-t-il mourir ainsi, 'the Sun God', sur la constellation de la Croix, avec les trois rois mages d’Orion, alignés sur l’étoile du berger Sirius? 

Ou va-t-il renaître, le 25 décembre, et ressusciter, 'the Son of God', sous la constellation de la Vierge, et les jours recommencer à rallonger, comme on l’espère ?
Est-ce pour cela que les gens s’étourdissent de fausses lumières, de cadeaux et de chocolats... et s’enguirlandent le cœur pour n’en point voir la tristesse et l’anxiété ?

(Photo : "Soleil couchant sur les marais salants", Ile de Ré, par Norbert Faureau)

dimanche 15 décembre 2013

Les analyses éymologiques de tom raggs

PARLEMENT : mot formé de deux autres "parle" et "ment".

PARLEMENTAIRE : mot formé de "parlement" et de "taire".

DISCUSSION PARLEMENTAIRE : discussion au parlement où les vraies questions ne sont jamais abordées.


(Sauf lorsque le député belge Laurent Louis prend la parole ! -Mais là, étrangement, la salle se vide, ce qui en fait confirme la définition-.)

https://www.youtube.com/watch?v=elL43pZM15Q

vendredi 13 décembre 2013

♫♪♫♪ Il est Liiiiibre Masque ... ♫♪♫♪



Celui qui connait sa nature véritable n'a plus besoin de se cacher derrière son masque, mais il n'a pas pour autant besoin de l'enlever (il serait du reste bien en peine de le faire), car tous ceux qui le prennent pour ce masque en ont besoin, ne connaissant pas leur propre nature, et donc ne pouvant pas non plus la voir en autrui.
La rage de vouloir 'détruire son ego' est le fait de personnes abusées par les métaphores de l'advaïta et des théories néo-advaïtistes à la mode dans le New Age...
On retrouve tous les concepts de Eckart Tolle dans Krisnamurti, lequel les avait pris dans le bouddhisme Ch'an. (Ceci dit cela n’ôte rien à la valeur de ces enseignements, qui ont cette fabuleuse propension à épouser à merveille le ressenti de celui qui s'éveille, et qui peut donc en éprouver et constater la vérité depuis sa propre expérience.)
Mais les vivre est aussi ce qui permet de ne pas être trompé par les métaphores et poursuivre des chimères irréelle.
Tant que nous avons un corps, nous avons besoin d'un ego pour en prendre soin et le défendre au niveau matériel de l'existence.

Se libérer de l'ego n'est pas le tuer ou le perdre, c'est cesser d'en être victime, à cause de l'identification enfantine qui consiste à croire dans la substantialité ontologique des apparences physiques et des circonstances et pérégrinations de notre être et personnalité matériels.
Cette illusion une fois dépassée, l'ego n'est plus vécu sur le même mode sérieux qu'auparavant.
Jouer avec son masque devient un jeu et un art, et incarner ainsi un personnage qu'on sait ne pas être est un régal, car qui peut détruire quelqu'un qui n'existe pas ?
Ainsi la peur est absente et il ne reste que la joie au profond, même si tristesse ou tensions inévitables rôdent toujours à la surface des apparences ; nous ne sommes plus identifiés à l'apparence et le regard porte vers la profondeur comme des rayons X. Car le degré de réalité va croissant avec le niveau de profondeur de la perception/conscience; ainsi la tristesse est éphémère, mortelle, mais la joie ne l'est pas.

Et parfois on se grise de cette liberté retrouvée et on en joue trop, et  à force de jouer, on peut finir par se faire piéger, oublier l'essence et être aveuglé de nouveau par l'apparence.
Mais quelque chose a changé : avec l'avancée de la 'réalisation', la sanction tombe de plus en plus rapidement, si on a le malheur de se prendre au jeu, donc de se rendormir au niveau du masque et d'oublier de voir le réel derrière le masque, le feu dans son creuset de terre...

Ces retours, ces régressions de conscience sont donc nécessaires afin d'ancrer la Présence de plus en plus, jusqu'au moment où elle ne nous quitte un seul instant.
Car la Présence ne disparait jamais, en réalité, c'est juste que la conscience se laisse happer par le superficiel, et porte la direction du regard vers l'extérieur, oubliant sa propre nature essentielle. Comment est-ce possible? C'est comme un acteur qui s'oublie le temps d'incarner un personnage. La vérité ne cesse pas d'exister, mais la conscience l'ignore pour les besoins de ses activités (ici être quelqu'un d'autre).
Ces régressions seraient nécessaires et ce que j'appelle des 'révisions', car nous oublions (et les couches très profondes de la psyché n'ont pas encore intégré) la lumière de l'être, étant seulement mémoire et restées en partie dans une vieille illusion.

Retourner dans le passé, pour le réactualiser à la lumière de l'état présent, équivaut à y mettre un bon coup de nettoyage, d'où la rechute provisoire en mode « c'est moi qui »...  Mais non banane c'est plus toi, combien de fois va-t-on devoir te le rappeler ! 
Le Vieil Homme, ramassis des guenilles du passé, le vieux moi, ne peut prendre connaissance des compréhensions qui ont lieu en dehors de lui, mais il se fait de plus en plus rare et amnésique; il est comme des morceaux de personnalité dissociés qui vont en s’étiolant, un reste des multiples facettes contradictoires de l'ego identifié à ses souvenirs.

jeudi 12 décembre 2013

La Sagesse du Dragon


Le dragon dit à sa promise : "puisqu'il faut draguer, et bien dragons, tu es chérie la dragonne qui me lie à ma propre sagesse !"

Un beau château se mire


un beau château se mire | erim es uaetâhc uaeb nu
tom raggs                                                  sggar mot
ʇoɯ ɹɐƃƃs                                                  sƃƃɐɹ ɯoʇ
nu qǝɐn ɔɥɐʇǝɐn sǝ ɯıɹǝ | ǝɹıɯ ǝs nɐǝʇɐɥɔ nɐǝq un

mardi 10 décembre 2013

Pensées sur l'éveil


Il est dit quelque part : 
« Celui qui voit, ce qui est vu et le fait de voir sont une seule et même chose », bien.
Aussi :
« Parler de la question de voir et de l'identité de celui qui voit est donc inutile », parfait.
« La question du ‘Qui voit’ sombre dans le vide d'où elle n'aurait jamais dû sortir », hum, ça donne cette impression !
Peut-on en déduire, alors, que parler de spiritualité est l'art de parler pour ne rien dire, mais sans dire (trop) de conneries ?
Question annexe : 
Si celui qui pose cette question n'est personne (de différent de Cela qui Est), Qui va y répondre ?

L'éveil n'est ni le but ni le point d'arrivée d'un quelconque chemin : c'est le début d'un processus qui en réalité n'a pas de fin. Ainsi je crois qu'on peut dire que même la ‘Réalisation’ (fait de vivre l'éveil totalement, au quotidien, ce qui est appelé parfois 'spiritualiser la matière') n'a pas non plus de fin, hormis l'accès à sa propre divinisation.
Mais si on parvient à cela, cessera-t-on pour autant de vivre, d'évoluer ? À l'évidence non, bien au contraire (bien qu'à ce niveau il n'y ait pas de dualité et donc par de contraire !).
Vivre c'est être, c'est autre chose que d'avoir un corps physique doté de propriétés organiques !
À ce titre bien des gens qui croient être vivants, ne sont pas encore nés vraiment !
Car il y a une première naissance en tant qu'être physique, et une deuxième en tant qu'être spirituel, conscient de son existence absolue...
On peut supposer que c'est ce qu'à voulu signifier Sartre en disant : 'L'Existence précède l'Essence'. Malheureusement, je crois que cette philosophie a été mal comprise, car elle tend à laisser croire que l'esprit surgit de la matière, ce qui n'est pas exact d'un point de vue du paradigme spiritualiste.
Enfin cela n'est pas d'une importance fondamentale, n’est-ce pas, tant qu'on ne croit pas que les mots et les théories peuvent circonscrire la vérité !

En somme la Réalisation n'est que l'acceptation du Vide, et la Libération nait de la conscience de ne pas être, car ainsi de fait on ne peut mourir non plus, et tout se dissous.
Ben : dissous, c'est pas cher pour une vérité d'un tel prix !

(Tableau : zayasaikhan sambuu)

dimanche 8 décembre 2013

La douleur et la grâce


"Le trouble, l’angoisse, les malaises existentiels, la souffrance, la maladie, la proximité de la mort sont voies royales vers la sagesse", me disait récemment un ami. Ce à quoi j’ai répondu :
Oui : c’est quand il n'y a plus d'échappatoire que le plus simple se produit, que la grâce apparait.
Non pas parce que nous faisons quelque chose de spécial pour, mais au contraire parce que nous ne faisons plus rien pour l’empêcher.

Ainsi, ce qui est dramatique dans la vie, c’est de constater (mais c'est peut-être dans l'ordre des choses), qu'on attend bien souvent d'y être contraint pour s'abandonner au Principe.
Tant que des petits plaisirs sont possibles, tant que des distractions demeurent à portée du mental ou des sens, l’on s’y précipite par faiblesse, par habitude, par ignorance.
Et cela tend à nous faire dévier de cette voie si simple, la voie où les choses se font en dehors de toute volonté, ce qui les rend si belles et si pures, inaltérables, inaliénables. 
Car ce qui n’est pas ‘fait’ ne peut être défait.
Lorsque nous reposons en ce fond de l'être, nous avons réalisé l'Alpha et l'Omega, et le reste suivra, le reste est secondaire...

Mais pourquoi en est-il ainsi ? Et pourquoi ce refus ?
N'est-ce pas à cause du fait que nous avons une vision erronée de notre vrai bien ?
Que nous confondons le bonheur ineffable de l’Abandon à la grâce (inconnu de nous, ou plutôt non vu, non reconnu comme vraie nature profonde de l’esprit), avec la passivité routinière de plaisirs frelatés qui nous sont, eux, connus et que nous désirons inlassablement reproduire ?

J'ai découvert cet 'espace de non-moi' lors d'une épreuve douloureuse, il y a des années de cela, la séparation d’avec un être aimé.
Mon ‘moi’ était tellement en peine que je ne pouvais plus y vivre, j'ai failli mourir de chagrin.
Mais paradoxalement cette douleur fut l’aiguillon précieux qui a signé mes premiers pas sur le Sentier.

La douleur fut le guide, le voyant, l'alarme pour savoir à quel moment je sortais de l'espace du moi pour entrer dans l'état de grâce, où la paix devenait enfin possible, où la douleur cessait.
Car ce moi éphémère qui l'éprouve ne peut jamais pénétrer cet autre espace lumineux.

C'est ce qu'on nomme je crois dans le bouddhisme 'prendre refuge' : il s'agit réellement de faire un bivouac au dessus de la souffrance.
Et là, réellement on ne la sens plus, elle est transcendée.
Non, ce ne sont pas que des mots, c'est réel.

samedi 7 décembre 2013

Le Silence

Il nous faut 
conquérir le Silence.
S'habituer à considérer 
et comprendre 
le fait qu'il contient tout.
Les discours sans fin, 

les contradictions du mental,
sont en réalité 
limitation de conscience.

- tom raggs -

vendredi 6 décembre 2013

Le dragon dans l'ombre


Il est dit dans beaucoup d'enseignements spirituels que la félicité vient du renoncement, souvent aussi appelé lâcher prise.
Mais comment renoncer sans rompre les liens sociaux, ne pas se faire exclure du système consumériste dans lequel on vit bon gré mal gré, garder contact avec autrui, sans renoncer... à renoncer.
Peut-on prétendre à la réalisation en baignant sans cesse dans la propagande ?
Questions difficiles autant que centrales pour le chercheur spirituel !

Je pense qu'il est illusoire de vouloir y répondre de façon générale : cela dépend de chacun, de son état ‘d'avancement’ intérieur, autrement dit de la conscience qu'il a de l'importance relative des choses et de sa connaissance de lui-même.
Le problème majeur est l’aveuglement dans lequel nous avançons : nous confondons tout.
Par exemple nous ingurgitons des idées ou des comportements toxiques, recherchant l'amour ou l'approbation de nos semblables, et pensant inconsciemment que d'adopter leurs errements nous rapprochera d'eux, donc de l'amour dont nous manquons cruellement.

La question est : pour renoncer sans que ce renoncement soit une automutilation, un dolorisme  masochiste, il faut avoir trouvé en soi quelque chose qui fasse que ce renoncement soit naturel, automatique, agréable même.
Il me parait être le but et le sens de la vie de découvrir cette Source de satisfaction intérieure.
Quelle est-elle ?

C'est tout simplement le contact avec ou la conscience de notre propre âme, de notre être véritable et inaliénable, recouvert le plus souvent par toutes ces choses factices imposées par l'éducation, la société, nos propres expériences et traumatismes, bref tout ce qui concourt à l'élaboration d'un faux moi retranché dans l'illusion, essayant désespérément d'échapper à la douleur...

Comme dans les contes de fées : retrouver la belle princesse, notre âme, est souvent périlleux, car un dragon défend l’entrée du château où elle se trouve prisonnière.
Ce dragon terrifiant, c’est l’ombre qui recèle toutes les souffrances dont nous ne voulons pas, la terreur et la fureur qu'elle provoque, et qu’il faudra pourtant un jour ou l'autre affronter pour les dépasser afin d'arriver jusqu’à l’Amour.

(Photo : Paolo Uccello - Saint Georges terrassant le dragon, 1439-1440 - Paris, Musée Jacquemart-André).

jeudi 5 décembre 2013

Pégase

Dans l'improvisation musicale ou poétique, par oral et même dans une certaine mesure par écrit pour peu que les techniques soient suffisamment maîtrisées, et cette remarque est applicable aussi à tout comportement spontané, j'avais remarqué depuis longtemps la finesse incomparable de ce qui est agit, envoyé, 'à cheval sur Pegaze'.
Vouloir le refaire de façon volontaire est presque impossible, ou demande un dur labeur, même si techniquement cela semble à notre portée, puisque cela est venu spontanément.
Pou
rquoi ?
C'est que le lâcher prise qui préside à l'inspiration, permet à l'Esprit de synchroniser lui même tous les micromouvements nécessaire à sa propre expression avec une divine précision et perfection. Lorsque la volonté personnelle de ce qu'on pourrait par conséquent appeler l'ego entre en jeu et prétend prendre les commandes de l'être que nous sommes, on peut mesurer à quel point celle-ci est gourde, inefficace, incapable de produire une coordination entre plusieurs choses, etc.
C'est que le cheval Pégaze est furtif, et qu'il n'a pas de rennes, et qu'il y a des milliards de milliards de 'Pégaze' dans les écuries du Ciel.

Il faut, pour rester inspiré, laisser partir l'ancien et monter un cheval nouveau à chaque élan créatif.

samedi 30 novembre 2013

Mental et mémoire



La mémoire est mentale (le plan mental schématiquement est triple: souvenirs de sensations physiques, souvenirs d’émotions, souvenirs mentaux proprement dit).
Regarder sans le mental nous amène à expérimenter l'acuité du moment présent sans utilisation d'aucune référence ou interférence mémorielle, même à court terme.
La conscience non mentale, dite spirituelle, est la conscience sans mémoire (ici et maintenant dans l'instant) et sans jugement.
La mémoire est une sorte de réflexe conditionné que nous avons acquis pendant nos divers apprentissages, c'est une fonction naturelle de l'esprit, mais on ne nous a jamais appris qu'il faudrait pouvoir apprendre aussi à déconnecter cette fonction, sinon nous en devenons les esclaves... car hélas l'éducation ne vise pas à faire de nous des êtres humains intégrés, n'est-ce pas, seulement à nous adapter à la société !

Pour se déprogrammer, interrompre ces enchaînements réflexes, il faut le faire à partir du non mental: toute action mentale parait être une action mais ne l'est pas: ce n'est qu'une projection de souvenirs plus ou moins réarrangés. Pour interrompre le réflexe mental, il faut avoir déjà découvert la conscience non mentale !
C’est le chat qui se mord la queue et c'est pourquoi ce n'est pas évident.
Cependant par la pratique de l'attention continue, l'observation silencieuse de soi, on finit par identifier l'état adéquat et y demeurer de plus en plus longtemps. Ce qui fait qu'on a désormais le choix entre mentaliser et ne pas le faire. Et surtout, effectivement, on ne confond plus une 'volonté d'action-mentale-illusoire', avec une 'action-vision-non mentale-réelle', opérante donc.

Mais ce n’est pas si difficile que ça en réalité; c’est l’expliquer qui est compliqué.
Opérer une action ‘déprogrammante’ est simple. Il ne s’agit pas tant de combattre le réflexe (ce qui reviendrait à ajouter un nouveau réflexe par-dessus l’ancien, comme ces redirections de pages sur le net…) que de créer un ancrage de plus en plus solide dans le non-moi, et à partir de ce non-moi (conscience vide de l’instant) créer des nouveaux ‘scripts’ plus adapté à nos besoins présents.
Ainsi peu à peu les nouveaux réflexes que nous créons quotidiennement de cette façon volontaire remplaceront les anciens (créés involontairement par notre éducation, et les expériences de notre enfance). Et surtout ce nouveau réflexe : « demeure dans le non mental: il n’est pas utile de retourner voir dans le miroir mémoriel à quoi ressemble cette situation qui fait déjà partie du passé ».

Dès lors si nous choisissons de mentaliser, nous en avons la possibilité, mais nous pouvons aussi choisir de ne pas le faire.

vendredi 29 novembre 2013

Création

« L’Art est l'antichambre de la Spiritualité ».
(tom raggs)

Comme beaucoup, j'ai commencé ma recherche spirituelle à travers la recherche esthétique et artistique car j'avais remarqué depuis le début que ce qui crée en nous n'est pas nous.

Toute la question de l'art est de désapprendre à se séparer de 'Cela qui crée', car là où commence la séparation, l'art s'arrête !!!

mercredi 27 novembre 2013

Mais à quoi sert donc l'art ?

L'ordinaire et le médiocre, le laid même, deviennent beaux vus à travers le filtre de l'art.
On est tellement habitués à croire que c'est mieux ailleurs, mieux pour les autres, mieux autrement, qu'il nous faut tout médiatiser, et le regarder par les yeux de l'artiste, pour l'embellir...

Pourquoi ? La réponse que j'ai trouvée, c'est qu'habituellement on dort, et que l'art nous réveille un peu...
En somme la photo comme la peinture nous apprennent à voir; la musique à écouter et la poésie à s'émouvoir...

(Photo Bouhlame Raith : "en faisant une petite marche dans le quartier".)

mardi 26 novembre 2013

Sannyâsin

La question du renoncement "à l'hindoue" est que si on vit ainsi dans notre société occidentale, on est écrasé et méprisé par la 'majorité' (soumise à ce que Joseph Murphy appelait la 'pensée de masse') qui considère que nous devrions nous battre comme les autres pour avoir le droit de consommer davantage !

Dans notre culture c'est plus difficile donc de renoncer extérieurement. Mais le renoncement intérieur n'exige pas d'aller le cul nu sur les routes avec notre bâton de pèlerin, il exige de renoncer seulement au bénéfice de nos actions, et non aux actions elles-mêmes.
Alors il nous sera dispensé ce dont nous avons besoin pour vivre, et nous ne souffrirons pas, même si cela est peu.


Un samnyāsin ou sannyāsin ou encore saṃnyāsin (devanāgarī : संन्यासिन्) est un terme sanskrit qui signifie dans la tradition du sanātana dharma un homme (ou une femme) qui a reçu le sannyāsa dīkshā de son Maître spirituel ou Guru (->Wikipedia), lequel est respecté pour un saint homme et non considéré comme ici pour un escroc exploiteur de la crédulité populaire !

dimanche 24 novembre 2013

LES FEUX DU PHARE



<< Ce n’est pas que nous ne savons pas. Ce n’est pas qu’on ne nous a pas enseigné « le chemin, la vérité et la vie ». En fait, c’est que nous avons analysé les vérités métaphysiques du seul point de vue intellectuel, que nous les avons abordées comme si elles n’étaient que théoriques, et que nous avons perdu la foi dans leur utilité pratique lorsqu’elles concernent les affaires ordinaires de la vie. L’intellect seul ne peut jamais discerner les vérités intérieures. Il ne peut les percevoir que grâce à la lumière qu’émet le cœur. Un nuage sombre du manque de foi couvre toujours l’âme qui s’est enseignée à elle-même comment penser, c'est-à-dire celle qui a transformé son mental en un semi-paradis intellectuel où ce dernier règne en souverain, analysant et classifiant les fragments que la mer de la vie humaine rejette sur ses rives. >> 
(LES FEUX DU PHARE -Temple des Gens)

Monographie complète en pdf

vendredi 22 novembre 2013

Extrait d'interview imaginaire de 17h43

-Monsieur tom raggs, pouvez-vous nous dire s'il vous plait quelques mots à propos d'Eckart Tolle?
-Bien volontiers. Voilà : qui en pensée de la masse trop s'écarte, tollé provoque !

samedi 16 novembre 2013

Au secours, la Médecine est malade !


Mon propos souvent acerbe et critique sur l’état actuel de la médecine en occident n'est pas dirigé contre les médecins qui sont souvent des personnes honnêtes et dévouées et qui veulent réellement le bien de leurs patients.
La question est de comprendre -et nombre d'entre eux ouverts aux disciplines extrascientifiques complémentaires de la médecine le constatent- qu'il ne leur est pas permis, du fait de l'organisation et l'infiltration du corps médical par des intérêts partisans et surtout financiers, de favoriser les nouvelles directions qu'ils seraient tentés de suivre ou utiliser en complément, comme les médecines énergétiques, spirituelles, etc.
Le propos est de comprendre que c'est le système que je remets en cause, fondamentalement et résolument, le système de l'argent, autrement dit le vieux paradigme axé sur la peur, l'antagonisme et le profit.

La médecine est dominée par une mentalité de guerre, parce que les industriels ne sont pas capables d'une autre mentalité s'ils veulent opérer des profits et développer leurs activités (bien souvent destructrices).
Les forces qui se sont emparées de la médecine et prétendent la diriger, la régenter, donc interdire ce qui ne leur plait pas, sont des forces de mort, une mafia dont Hippocrate doit déplorer la hideur en se retournant dans sa tombe douloureusement !
Ça ira mieux lorsque cette dictature du ‘chimisme financier’, ce fascisme idéologique, écrasant tout ce qui ne lui est pas rentable comme on le ferait d'insectes, sera détourné par les gens concernés, de toutes les façons possibles et imaginables (ce qui arrive déjà, puisque dans de nombreux hôpitaux, les services de magnétiseurs sont requis officieusement, et que de nombreux médecins travaillent en collaboration avec des énergéticiens).

On me dit : « 
curieusement, les systèmes sont le fruit des personnes qui ont tous de bonnes intentions, individuellement ».

La raison en est que d’autres personnes, qui sont une minorité puissante, prétendent décider à la place de tous et c'est là que ça ne va plus.
L'Ordre des Médecins qui réglemente la profession serait selon certaines sources une émanation des lobbies médicamenteux, qui y seraient représentés, dans quel but ?
On se doute qu'ils ne vont pas aller contre leurs propres intérêts, ces laboratoires qui on le sait par ailleurs, ont assez de puissance pour influer politiquement, médiatiquement, et par le biais des financements sur l'éducation et la formation des membres du corps médical.

Des médecins de bonne volonté sont ainsi déformés et détournés de toute méthode qui ne serait pas agréée car non rentable. 
Pas un mot sur de nombreuses choses utiles dans les études qu'ils font. 
Après ça, et avec toute la meilleure bonne volonté du monde, s'ils ne font pas un effort personnel pour s'informer au delà de ce qui est imposé (euphémisme pour désigner aussi les jolis cadeaux et ristournes qu'ils peuvent recevoir s'ils se font ’dealers’ au service des labos, lire les témoignages de visiteurs médicaux repentis, pour avoir une idée de leurs méthodes de corruption, car c'est de corruption qu'il s'agit, ça non plus c'est pas expliqué clairement dans les études financées par les labos !!!), j’estime qu’ils ne sont pas aptes à juger de ce qui peut réellement aider les patients.

Je ne parle même pas de la guerre contre les 'sectes' : ce n'est qu'un autre volet politico-médiatique de la diabolisation des médecines spirituelles gratuites et efficaces, ils le savent très bien, sinon ils ne se donneraient pas tant de mal pour les combattre !

 
 

vendredi 15 novembre 2013

La Colère

La colère est une phase de découverte de soi, la traversée d'une partie de l'ombre, il est donc positif de la contacter, elle est en lien avec l'essence qui fut bafouée à un moment donné de la vie. Cette colère ayant été occultée pour des raisons de survie, elle fut 'stockée' pour être affrontée plus tard. La difficulté est de ne pas mélanger cette colère ancienne qui se réactive souvent sous l'influence de situations présentes symboliques de la situation initiale ayant provoqué cette colère terrible, avec les déclencheurs actuels qui y renvoient et qui sont innocents (vos proches) et à qui donc, il ne faut pas la faire porter, ce qui pourrait être extrêmement destructif pour eux.

Essayer de savoir à quoi cette colère ramène n'est pas toujours aisé, car certains souvenirs comme des souvenirs intra-utérins, de la naissance ou des premiers mois ne sont, bien souvent, pas accompagnés d'images, ils sont seulement émotionnels.
Mais on peut savoir intuitivement en quoi consistent les blessures en observant le lien entre elles et la situation présente.

Il peut être utile de se réserver des plages de solitude et même d'isolement, en un lieu sécurisé, seul ou accompagné par professionnels, où on puisse s'autoriser à vivre sa colère, car il est très difficile de l'extirper sans y pénétrer profondément et donc, si elle est très violente, elle peut amener des extériorisations physiques telles que cris et gestes incontrôlables.
 La pratique d'un sport, d'un art, d'un travail corporel peut permettre de canaliser aussi la colère vers l'extérieur en l'investissant physiquement, au fur et à mesure qu'elle se manifeste.

La traversée de la colère et sa guérison nous met en lien avec notre vraie force. Une fois calmée, contrôlée et utilisée avec maîtrise. Elle est une partie de notre essence à laquelle nous avions dû renoncer pour nous conformer à ce que la vie semblait attendre de nous étant enfants.
Elle est possiblement aussi en lien avec des situations qui ne font pas partie de cette incarnation.
Cette traversée de la colère peut durer quelques jours, semaines, voire mois.

Les couches profondes de la colère sont souvent une terreur profonde en lien avec la possibilité de mourir.
Chaque nouvelle compréhension de situations est l'occasion de rectifier le faux moi illusoire, il convient de 'réécrire' ses souvenirs et ses idées sur soi-même, à la lumière de la nouvelle conscience de façon à redresser le mental au fur et à mesure que l'émotionnel se guérit. C'est cette opération qu'on appelle souvent improprement se 'dépouiller de l'ego'. Non pas 'tuer' l'ego (l'ego meurt de sa belle mort... ou reste bien vivant ! mais on ne le 'tue' pas...), pour ne plus avoir de moi, mais rétablir un moi conscient qui soit basé sur l'essence, dont cette 'rage' de vivre légitime, qu'il faut (ré)intégrer, à laquelle il faut s'habituer pour en faire une alliée, et non plus servir un faux moi en carton pâte, basé sur la peur dissimulée sous un masque mensonger destiné à 'tromper l'ennemi', hélas en se trompant aussi soi-même.

Pendant ce travail une partie de notre conscience reste spectatrice et neutre, ce qui fait qu'on peut en réalité mettre fin à cette connexion aux couches profondes à chaque instant, si la situation n'est pas propice à l'évacuation émotionnelle. C'est pourquoi il peut être si précieux de canaliser cela dans des circonstances propices, lorsque personne ne risque soit de prendre des éclats qui ne lui seraient pas destinés, soit de provoquer la réactivation du système de défense et le retour de la colère aux oubliettes (avec souvent pour résultat le retour aussi des somatisations qui étaient l'expression de cette colère s'exprimant par une maladie faute de pouvoir accéder à la conscience)...

Les signes infaillibles qu'on se trouve dans le vrai et non dans une illusion de guérison sont : la disparition des symptômes physiques de maladies, et la joie qui est tout de suite derrière les prises de conscience.


La pratique d'un art comme le chant ou la comédie peut être très bénéfique pour canaliser des émotions violentes d'une façon acceptable socialement... Beaucoup d'artistes sont de grands malades qui se soignent de cette façon, et les rappeurs me font à cet égard l'effet de colériques chroniques ! Mais il y a un danger toutefois à systématiser la colère ainsi, c'est de l'entretenir d'une façon artificielle, au lieu de la guérir. Le but n'est pas la colère, même si on en fait un gagne pain (ce qui comporte un danger pour soi et les autres), mais la guérison de celle-ci pour atteindre la joie dont elle bloque l'accès...

Chaque nouvelle libération d'affects anciens fait de la place nouvelle où l'on peut avantageusement accueillir 'la lumière' (la conscience), ce qui peut être douloureux comme lorsque le sang revient dans un membre qui était paralysé. Mais il y a parallèlement un sentiment de paix et de libération qui suit ces prises de conscience.

Dernier point important : ne pas confondre une légitime colère du présent (face à un manque de respect de sa personne par exemple, ou face aux injustices et horreurs du monde, colère sainte si on peut dire, même pour ce qui est de se défendre soi-même) avec une remontée de colère ancienne provoquée par la symbolique d'une situation (et dont le déclencheur actuel n'est pas responsable, dans ce cas)...

Il arrive aussi qu'une colère soit un mélange de présent et de passé : elle semble légitime au vu de la situation actuelle, alors qu'elle comporte une 'branche occulte' qui résonne douloureusement dans le passé et qui vient l'envenimer. C'est à nous, donc, de prêter attention à ces ramifications, d'en suivre les implications qui nous mènent sur le chemin de notre ombre, de façon à la clarifier pour faire la part des choses et avancer dans la connaissance de nous-mêmes.

mardi 12 novembre 2013

Pensée du jour

J'aime avoir raison ! Mais surtout pour le fait qu'il me fait plaisir de penser qu'une vérité est vue pour telle, car il y a partage de ce qui n'est pas moi mais appartient à tout le monde, pourvu seulement que cela soit vu et compris.
C'est à dire vécu ou en voie de l'être, car qui peut dire qu'il a tout compris et que le chemin est arrivé à son terme ?
 

Il n'y a pas de terme au chemin et donc la vision de l'essence n'est qu'un début qui la fait grandir et qui fait donc surgir continuellement des spectres de l'ombre, car l'ombre remonte à loin loin loin avant même cette incarnation présente...
 

Tous les articles et pensées du jour de Tom, en attendant de les avoir tous transférés ici : https://www.facebook.com/tom.raggs/notes

Le Juge Ment !


Il m'apparait que la question n'est pas de ne pas juger, car toute évaluation est un jugement, tout idée, tout énoncé est un jugement, et sinon est de la même essence mentale que lui.
"La rose sent bon" est une constatation qui peut être comparée à un jugement, pourquoi ? Parce qu'il y a plaisir, prise de conscience du plaisir, constatation de l'objet qui est la cause du plaisir, et énonciation de cette série d’événements en un raccourci :  il y a un jugement favorable sur la rose par l'adjectif 'bon'.
Le vrai aurait été mieux cerné si j’avais dit : « cette fleur a opéré en moi la perception d’une odeur qui a provoqué des sensations agréables, et mon mental se sert de cette mémoire pour qualifier la rose ». Ainsi on n’aurait pas été centré sur la cause supposée, mais aurait rendu compte de sa propre expérience. Car il se pourrait en fait très bien que cette odeur soit perçue par quelqu’un d’autre comme extrêmement désagréable, (supposons) !
La même chose pourrait être dite sur les jugements défavorables : "la poubelle sent mauvais."

Si j'applique cette même façon de faire et de dire aux relations humaines, ça devient source de difficultés à cause du fait que l'autre peut se sentir blessé par le miroir qu'on lui tend par des propositions du genre « t'es con » (ou flatté « t’es génial »). Pire encore si on met un article : « t’est UN con, t’es UN génie » comment ne pas se sentir concerné au plus intime par ces formulations ! Car si je ne suis pas éveillé à ma vraie nature et que je m’identifie à ce que dit l’autre, faute de connaître qui je suis vraiment, il y a danger d’être blessé, ou de voir s’exciter un orgueil inapproprié.
Forts de ces constations continuons l’investigation.

Première question : d’où vient la blessure, ou le plaisir ?
Réponse : de mon ignorance de moi-même et non pas du jugement, donc.
Deuxième question : est-il possible de ne pas juger du tout ?
Réponse : oui si on reste en permanence dans le non agir, le non moi, l’état de non pensée. C'est-à-dire que, en pratique, il est quasiment impossible de ne pas porter des jugements dès lors que l’on commence à définir les choses de façon à les énoncer, en se servant donc du mental pour communiquer avec autrui. Pourquoi ? Sans doute parce qu’il est plus simple d’identifier et raccourcir les propositions plutôt que signifier laborieusement en quoi je parle de ma perception subjective de la chose, et non de la chose objective elle-même qui reste de fait dans le domaine de l’inconnu, chacun n’en ayant qu’une perception subjective, toutes ces perceptions n’étant pas identiques.

Conclusion (provisoire) en forme de question :
S’il est impossible de ne pas juger du tout dès lors qu’on pense, la question véritable est : « comment apprendre dans les relations à formuler une opinion, une idée, une perception d’une façon qui ne soit pas perçue comme ‘jugement’ (donc expression d’une autorité, d’un pouvoir coercitif qui se permet de disposer de la liberté ou de la vie d’autrui, car le jugement appelle, en droit judiciaire, la sanction ou l’absolution et même la récompense, c’est ainsi que nous sommes socialement conditionnés.) »

Conclusion (provisoire) en forme de réponse : Centrons notre communication relationnelle sur notre propre ressenti, surtout s’il est négatif : « Je suis blessé par ce que tu viens de me dire, car ceci et cela », et non pas « tu es méchant, mauvais, stupide, etc. de m’avoir dit cela… » Car quand le ressenti est positif, bizarrement, personne ne songe à dire « ne juge pas ! » : on adore s’entendre dire : « tu es un amour, un ange, mon bienfaiteur… » plutôt que : « j’aime ce que tu me dis, cela me renforce dans une image valorisante de moi ».

Pourquoi en est-il ainsi ? Non à cause d’un quelconque jugement, je l’ai dit, mais à cause du fait que nous sommes sans cesse portés à nous identifier aux propositions d’autrui, pour les ajouter au magasin des masques des représentations de nous-mêmes.

La connaissance de notre vraie nature nous délivre des jugements d’autrui, même si le réflexe conditionné nous porte encore à préférer la flatterie que l’insulte, ces définitions de nous par les autres n’ont plus le pouvoir de réactiver nos blessures secrètes, car l’éveil à notre vraie nature aura entre temps opéré un assainissement de cette partie douloureuse de soi-même.

(Boutade : comme son nom l'indique, le mental ment... et donc le juge... ment aussi !)

dimanche 10 novembre 2013

Chorus, man !




La virtuosité n'est pas séparable de la spontanéité.
Le travail de l'improvisateur jazz est perpétuel lâcher prise, action dans le non-agir, c'est à cette condition qu'il "prend son pied". Il est un compositeur spontané, contrairement au musicien classique qui se doit de reproduire l’œuvre d'autrui, note à note, ce qui rend plus difficile la faculté de courir au cul de la muse dans ses folles escapades !

 
J'applique cette attitude spirituelle acquise dans la musique à d'autres activités comme l'écriture et n'écris pratiquement qu'en "écriture automatique", ce qui n'est qu'un autre nom de l'improvisation littéraire...
Pour cela, je ne réfléchis pas à ce que je vais dire, me contentant de demeurer en état de réceptivité; les techniques de maîtrise (dactylo, grammaire, orthographe, techniques narratives et réflexions sur la fonction de l'écriture, etc.), sont alors utiles...

Le plus important dans tout ça est la conscience claire, acquise par la pratique de la méditation, la discipline de vie, sur la non toxicité notamment, l'alimentation, la respiration, etc. alors l'art n'est qu'un résultat corrélatif.
 
La véritable œuvre est de conscience : le Grand Œuvre, l'art n'est que le petit œuvre qui vient signer le grand, mais n'est pas lui.

La Facture

" La Facture est une Fracture qui n'a pas l'air. "
(Extrait des pensées du soir de Tom Raggs)



Oui, je sais, mais que voulez-vous ya des jours avec et des jours sans, aujourd'hui est un jour :
      a) avec*
      b) sans*
*Rayer la mention inutile (dans votre tête, merci)

Vous avez répondu "avec" et vous avez raison !!!
En effet la fracture sociale est due au système de l'argent donc au niveau collectif cette pensée se vérifie.
Au niveau individuel, celui qui présente une facture à un mauvais payeur risque également une fracture, donc la pensée se vérifie également !

commentaires facebook : La Facture

samedi 9 novembre 2013

Ce qui EST

Science de l'être : ONTOLOGIE
Science du paraître : HONTE AU LOGIS !
(Tom Raggs)


Dans la tradition occidentale de la philosophie, on considère que Parménide est le père de l'ontologie. Parménide appartenait à l'école éléatique, située dans la ville d'Élée, dans le sud de l'Italie actuelle.
Il pose comme vérité première le fait que ce qui est, l'être, est, et qu'il est sans négation et sans altération.
Seule la doxa, l'opinion changeante ou confuse, qui nous écarte de la vérité, nous fait croire à ce qui n'est pas.
La doxa est un concept utilisé aujourd'hui par certains philosophes. (Wikipedia)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parm%C3%A9nide
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ontologie_%28philosophie%29

Ce qui EST is on Facebook

vendredi 8 novembre 2013

Blessures




L’éducation et les premières expériences traumatisantes de la vie sont souvent à l'origine d’un schisme entre les êtres et leur essence.
L’origine du malheur, du désespoir actuel de beaucoup de personnes vient en grande partie de là.
Qu’il soit presque impossible d'éviter ces blessures qui nous coupent de nous-mêmes, cela nous oblige à concevoir qu'un travail spécifique est à faire chez pratiquement tout le monde pour retrouver l'état naturel.
Paradoxal, certes, mais c'est comme l'art, c'est au bout d'une longue discipline que la maîtrise atteint à la spontanéité, que l'être artificiel civilisé retrouve une morale intérieure basée sur l'amour, non plus extérieure sur la peur.

La caractéristique principale de ces blessures est qu'elles sont occultées, oubliées car très anciennes, enfance, vie prénatale, et même en provenance de vies antérieures...
Ces blessures sont recouvertes par un faux moi, systèmes de défense et idées mentales erronées qui n'ont pas d'autre fonction que de maintenir la douleur hors de la conscience.

Il faut donc du courage et une forte volonté de savoir, pour les affronter, et pourtant les exposer à la lumière bienfaitrice de la conscience, c'est le seul moyen de les guérir...

Éveil de lame

jeudi 7 novembre 2013

Illusions du mental

L'image du cylindre qui n'est ni un carré ni un rond est une bonne métaphore de l'illusion de compréhension crée par le mental qui a toujours un angle de vue, et n'est donc effectivement qu'une partie fragmentaire de la réalité qui, elle, ne se laisse pas enfermer dans des idées par essence limitatives.
Réalité physique comme réalité spirituelle. 
Le mental produit des petits objets, des contenants, qu'on nomme concepts, symbolisés par des mots renvoyant à d'autres mot-concepts, et qu'on aligne soigneusement comme des chapelets de crottes de biques et on appelle cela des idées !
On peut aussi penser par images, comme avec le cylindre, donc sans l'aide du discours et là, la pensée acquiert une plus grande efficacité tant de compréhension que de projection-action.
Mais il convient de rester conscients du fait que la pensée peut mener aux pires illusions et aux pires erreurs si elle n'est pas tempérée, encadrée et supervisée par une vision spirituelle directe sans concepts ni images, donc sans éclairages partiels et facteurs d'illusions.

Le Mental



 L'image du cylindre qui n'est ni un carré ni un rond est une bonne métaphore de l'illusion de compréhension crée par le mental qui a toujours un angle de vue, et n'est donc effectivement qu'une partie fragmentaire de la réalité qui, elle, ne se laisse pas enfermer dans des idées par essence limitatives.
Réalité physique comme réalité spirituelle.
Le mental produit des petits objets, des contenants, qu'on nomme concepts, symbolisés par des mots renvoyant à d'autres mot-concepts, et qu'on aligne soigneusement comme des chapelets de crottes de biques et on appelle cela des idées !
On peut aussi penser par images, comme avec le cylindre, donc sans l'aide du discours et là, la pensée acquiert une plus grande efficacité tant de compréhension que de projection-action.
Mais il convient de rester conscients du fait que la pensée peut mener aux pires illusions et aux pires erreurs si elle n'est pas tempérée, encadrée et supervisée par une vision spirituelle directe sans concepts ni images, donc sans éclairages partiels et facteurs d'illusions.

Tom Raggs

mercredi 6 novembre 2013

Mémoire et Impermanence


Que l'univers soit impermanent dans le sens où il permet en son sein l'impermanence des évènements et des êtres, du moins dans leur manifestation visible, ne signifie pas qu'il n'existe pas, sous-jacent à celui-ci, un autre monde, plusieurs autres mondes, permanents ceux-ci, non visibles depuis celui matériel, mais auxquels on peut avoir accès en explorant sa propre conscience.
Toute mémoire semble stockée dans des plans non matériels, subtils, au niveau individuel comme au niveau collectif, impersonnel.

Les sciences initiatiques nomment cette mémoire de l'univers Annales ou Plan Akashique.

L'Akasha ou substance primordiale ou éther serait impressionné comme une plaque photographique, et donc tout ce qui arrivé depuis le début (quel début, cette notion est un concept duel, matériel, qui n'a pas de sens dans le 'monde' spirituel') serait effectivement conservé quelque part.
S'il n'y avait pas ce système de conservation, l'univers qui est un et fonctionne comme une entité vivante, organique pourrait-on dire, ne pourrait pas coordonner son développement.
Il a besoin de savoir ce qui est arrivé à chacun des êtres qui le constituent pour pouvoir lui offrir un avenir qui correspond à ses besoins évolutifs.
On constate que c'est bien le cas : les situations qui nous sont présentées sont toujours les meilleures pour nous permettre de grandir en conscience...

Mémoire et Impermanence sur Facebook

dimanche 3 novembre 2013

Une Spiritualité "laïque" ?



Pour s'exprimer il est vrai qu'il faut essayer de faire simple le plus possible pour faire comprendre ce qu'on vit et ressent. Mais l'expérience intime, subjective par définition, est souvent intraduisible et difficile à conceptualiser, car les théories et les voies spirituelles qui nous servent de références sont profusion, entrent parfois en contradiction, et c'est là que les ennuis commencent, si on peut dire !
Le gros 'problème' des personnes spiritualistes ne vient pas de leur spiritualité, mais du fait que, dans une société laïque (autant dire largement influencée par une oligarchie à tendance mondialiste et franc-maçonne, dont le but est de garder le contrôle et non pas faire l'éducation du peuple), oligarchie donc largement matérialiste dans sa réalité de pouvoir, et favorisant volontairement au niveau public un paradigme matérialiste, donc, il devient de plus en plus difficile de parler spiritualité.

C'est pourquoi je pense qu'il faut aussi avoir le courage de 'choisir son camp'.

Dans la doxa (ensemble des idées toutes faites qui circulent dans le tissu social), un 'illuminé' est un farfelu incrédible qui vit dans le rêve et de douces illusions !!!
Mais cela n'est pas le sens initial de ce mot : pour moi un illuminé est, reste et sera toujours quelqu'un qui a atteint l'illumination (ou qui a pour le moins quelque lumière intérieure, disons qui est habité par l'Esprit et s'est rendu capable de compassion...)
La folie anti secte qui règne en France est voulue et initiée et propagée, entre autres acteurs malfaisants, par les laboratoires pharmaceutiques, qui ont une incroyable puissance financière et qui peuvent de ce fait par lobbying corrompre les politiciens et faire voter les lois qui les arrangent, et également faire pression sur les médias pour présenter la question des minorités spirituelles et des ordres initiatiques de la façon qui va favoriser leur commerce au maximum.
Ils ont fait ceci pour créer un amalgame entre spiritualité, sectes, et médecines alternatives qui les concurrencent et leur fait perdre de l'argent.

Car la vrai guérison est spirituelle et gratuite donc les spiritualistes sont leurs ennemis !

Alors dans un tel contexte, il est difficile de parler spiritualité d'une façon totalement 'laïque', sans aucune référence à des religions, des notions d'énergie, de reliance, d'ouverture des chakras, etc. Je ne crois pas qu'il faille renier et oublier ce que les sciences initiatiques ont dit depuis des siècles ou des millénaires sous prétexte que la doxa (par les manipulations qu'on observe depuis des décennies) veut nous maintenir de force dans une optique (un paradigme) matérialiste.

Je suis d'accord pour ne pas complexifier par plaisir d'être 'délicieusement et occultement incompris', mais pas d'accord pour simplifier à l'extrême et gommer des notions importantes comme celle que le monde spirituel existe et est une réalité, même si nous le comprenons très mal, et qu'il existe aussi des techniques (c'est le but des pratiques et des initiations spirituelles) pour favoriser notre développement et notre maturation intérieures.
 
 Tom Raggs

(Photo : intérieur d'une loge FM, "Les Pierres Vivantes", extraite du site : http://pierresvivantes.hautetfort.com) : ne dirait-on point une église ?)

samedi 2 novembre 2013

L'imagination


Cette faculté est en lien avec le monde spirituel, et souvent ce dernier nous parle par le truchement de rêves, de visions, ou d'idées qui nous viennent subitement. L'imagination est en lien avec l'intuition, elle peut en être le langage.


Mais, tout comme la respiration, qui peut être spontanée, inconsciente, ou au contraire volontairement modifiée, consciente, l'imagination peut fonctionner spontanément ou volontairement.

Spontanée, elle est dans ce cas "réceptive" à l'énergie des mondes supérieurs, reflétant dans notre esprit des choses réelles qui se passent à l'extérieur dans d'autres lieux ou d'autres temps, chez d'autres personnes.

Volontaire, l'imagination est "active" ou "émettrice" et fonctionne différemment : nous avons dans ce cas la possibilité de façonner des images qui nous conviennent, et à ce moment c'est notre imagination qui influe sur le monde extérieur, et non pas l'inverse (comme en mode réceptif)...


La visualisation est importante dans ce qu'on appelle la 'Loi d'Attraction' : ce qui est visualisé est attiré dans notre vie. Cela est la bonne utilisation du mode actif.
Le mode passif en revanche nous renseigne sur le monde extérieur, ce qui risque d'arriver, la façon dont les autres nous perçoivent, les opportunités favorables ou les dangers, etc...

Les deux modes de l'imagination sont donc utiles...

Tom Raggs