Dans notre culture c'est plus difficile donc de renoncer extérieurement. Mais le renoncement intérieur n'exige pas d'aller le cul nu sur les routes avec notre bâton de pèlerin, il exige de renoncer seulement au bénéfice de nos actions, et non aux actions elles-mêmes.
Alors il nous sera dispensé ce dont nous avons besoin pour vivre, et nous ne souffrirons pas, même si cela est peu.
Un samnyāsin ou sannyāsin ou encore saṃnyāsin (devanāgarī : संन्यासिन्) est un terme sanskrit qui signifie dans la tradition du sanātana dharma un homme (ou une femme) qui a reçu le sannyāsa dīkshā de son Maître spirituel ou Guru (->Wikipedia), lequel est respecté pour un saint homme et non considéré comme ici pour un escroc exploiteur de la crédulité populaire !
Consommer le moins possible et recycler le plus possible est une sorte de renoncement que l'on peut pratiquer quelque soit son "contrat" spirituel.
RépondreSupprimeroui certes maîtriser sa conso est l'étape le plus évidente du 'renoncement' ... c'est une simple question de bon sens et de responsabilité écologique...
Supprimeril me semble que nous nous sommes déjà rencontrés aux 'amis de la Source', non?
SupprimerOui, c'est çà aux amis de la source.
RépondreSupprimerj'avais apprécié ton humour un peu provoc, mais difficile à gérer pour un pauvre administrateur de groupe... c'est sympa de te voir ici !
SupprimerMerci et j'apprécie l'échange. Je suis sorti du groupe « Les amis de la source » car mon style commençait sérieusement à dévier de la sensibilité ambiante. Ton article me touche particulièrement, comment renoncer sans rompre les liens sociaux. Comment de pas se faire exclure du système consumériste, garder contact, et continuer à renoncer. Peut-on prétendre à la réalisation en baignant sans cesse dans la propagande ?
Supprimerje pense qu'il est illusoire de vouloir répondre à cette question de façon générale et que cela dépend de chacun, de son 'état' d'avancement spirituel, autrement dit de la conscience qu'il a de l'importance relative des choses et de sa connaissance de lui-même. le problème est que nous confondons tout. par exemple nous ingurgitons des idées ou des comportements toxiques, recherchant l'amour ou l'approbation de nos semblables, et pensant inconsciemment que d'adopter leurs errements nous rapprochera d'eux donc de l'amour dont nous manquons cruellement.
Supprimerla question est que pour renoncer sans que ce renoncement soit une automutilation, un doloriste masochisme, il faut avoir trouvé en soi quelque chose qui fasse que ce renoncement ne soit pas douloureux mais naturel, automatique.
il me parait être le but et le sens de la vie de découvrir cette Source de satisfaction intérieure. c'est tout simplement le contact et la conscience de notre propre âme, recouverte le plus souvent par des choses factices imposées par l'éducation, la société, nos propres expériences et traumatismes...