dimanche 10 novembre 2013

Chorus, man !




La virtuosité n'est pas séparable de la spontanéité.
Le travail de l'improvisateur jazz est perpétuel lâcher prise, action dans le non-agir, c'est à cette condition qu'il "prend son pied". Il est un compositeur spontané, contrairement au musicien classique qui se doit de reproduire l’œuvre d'autrui, note à note, ce qui rend plus difficile la faculté de courir au cul de la muse dans ses folles escapades !

 
J'applique cette attitude spirituelle acquise dans la musique à d'autres activités comme l'écriture et n'écris pratiquement qu'en "écriture automatique", ce qui n'est qu'un autre nom de l'improvisation littéraire...
Pour cela, je ne réfléchis pas à ce que je vais dire, me contentant de demeurer en état de réceptivité; les techniques de maîtrise (dactylo, grammaire, orthographe, techniques narratives et réflexions sur la fonction de l'écriture, etc.), sont alors utiles...

Le plus important dans tout ça est la conscience claire, acquise par la pratique de la méditation, la discipline de vie, sur la non toxicité notamment, l'alimentation, la respiration, etc. alors l'art n'est qu'un résultat corrélatif.
 
La véritable œuvre est de conscience : le Grand Œuvre, l'art n'est que le petit œuvre qui vient signer le grand, mais n'est pas lui.

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